Un Portugais condamné en Espagne pour avoir traité son ex-petite amie de « grosse » et de « sorcière ».

Un Portugais condamné en Espagne pour avoir traité son ex-petite amie de "grosse" et de "sorcière".

Un Portugais a été condamné à 20 jours d’assignation à résidence à Lugo, en Espagne, pour avoir envoyé des messages à son ex-compagne en la traitant, entre autres insultes, de « grosse », « ventrue » et « sorcière ».

Le journal El Progreso rapporte qu’au 1er mars 2022, la victime avait porté plainte contre son ex-compagnon pour des crimes de violence domestique, de mauvais traitements et de menaces, « faits qui n’ont pas été considérés comme prouvés » par le Tribunal pénal n° 2 de Lugo.

Néanmoins, le juge a établi que le 1er octobre 2020, l’homme avait envoyé plusieurs messages à la plaignante via WhatsApp, dans lesquels il utilisait des termes tels que « sorcière, grosse, psychopathe, ventrue et folle », le condamnant ainsi à 20 jours d’assignation à résidence ou 20 jours de travaux d’intérêt général », ainsi qu’à « une interdiction de cinq mois de s’approcher ou de communiquer avec la plaignante par quelque moyen que ce soit ».

L’avocat du Portugais a fait appel de la sentence auprès du Tribunal provincial de Lugo, arguant que le juge de première instance « avait commis une erreur » dans l’évaluation des preuves, car il n’avait pas été prouvé que le téléphone portable d’où avaient été envoyés les messages appartenait à l’accusé.

En outre, pour la Défense, comme les messages étaient traduits du portugais vers l’espagnol, ils pourraient contenir des erreurs.

Le Tribunal provincial de Lugo a répondu à l’accusé que le contenu des messages WhatsApp avait été vérifié par le procureur et qu’ils contenaient des expressions « dont la signification est sans équivoque », sans possibilité d’autres types « d’interprétations dérivées du contexte ou du fait que l’accusé ait utilisé la langue portugaise », étant des expressions « de nature objectivement vexatoire et injurieuse ».

Selon le journal espagnol, sur la base de ces arguments, le tribunal de Lugo a confirmé aujourd’hui, vendredi 17 novembre, la sentence imposée par le Tribunal pénal n° 2 de Lugo.