Un groupe privé prévoit d’investir 130 millions dans un complexe hôtelier de luxe au Mozambique.

Un groupe privé prévoit d'investir 130 millions dans un complexe hôtelier de luxe au Mozambique.

Selon le porte-parole du gouvernement, Inocêncio Impissa, un mémorandum d’entente a été signé ce mois-ci entre le groupe The Firm of Strategic Investments et l’Agence de Promotion des Investissements et Exportations du Mozambique (APIEX) pour la mise en œuvre du projet Pérola de Moçambique à Vilanculos, considérée comme la capitale touristique du pays.

 

« Un complexe touristique intégré comprenant une marina, une réserve écologique de classe internationale, avec un investissement initial de 150 millions de dollars, situé à Vilanculos, province d’Inhambane, avec la prévision de créer 600 emplois directs pour les citoyens nationaux », a annoncé aujourd’hui Impissa, lors de la rencontre hebdomadaire avec les journalistes.

Le mémorandum d’entente a été signé précisément à Inhambane, lors de la conférence internationale du tourisme, les 3 et 4 novembre, Impissa soulignant qu’au cours de l’événement « des investissements pour la province d’Inhambane ont été annoncés pour un total de 252 millions de dollars (218,5 millions d’euros) de capitaux propres des investisseurs », qui seront investis « dans un délai de cinq ans ».

« Ce qui va contribuer de manière significative à l’augmentation de l’offre touristique de luxe, à la création d’emplois directs et indirects et à l’investissement dans le contenu local », a ajouté le porte-parole du gouvernement.

Le deuxième projet mentionné par la même source concerne l’initiative des Sud-Africains de Singita, qui prévoient d’investir 102 millions de dollars (87,7 millions d’euros) dans un projet touristique de luxe, avec 60 lits, sur l’île de Santa Carolina, également à Inhambane.

« Le groupe Singita investira 102 millions de dollars dans le développement du projet touristique sur l’île de Santa Carolina, dans le cadre d’un partenariat public-privé avec l’Institut National du Tourisme [Inatur], qui détient la concession pour l’exploitation et le développement touristique de l’île », a précédemment déclaré à Lusa le responsable de ce groupe sud-africain.

Selon Richard Baulene, l’État n’investira aucun fonds pour l’île, située dans la province d’Inhambane, et participera au partenariat uniquement par le biais de la concession pour l’exploitation du complexe sur une période de 25 ans.

Dans la proposition de projet de Singita (lieu de miracles, en langue nationale changana), à laquelle Lusa a eu accès, le groupe indique qu’il investira 60 millions de dollars (51,6 millions d’euros) pour développer un complexe avec une capacité de 60 lits sur cette île, en plus de 42 millions de dollars (36 millions d’euros) dans des projets supplémentaires dans le Parc National de l’Archipel de Bazaruto, situé à proximité de cette zone naturelle.

L’investissement sera « de capitaux propres » à réaliser en cinq ans, « contribuant à l’augmentation de l’offre touristique de luxe dans la province à hauteur de 145 lits et créant 240 emplois directs et 260 indirects », précise aussi le document.

Le groupe présente une proposition, décrite comme « dûment encadrée pour des projets de tourisme écologique et durable de haut rendement », avec un concept qui intègre la région environnante et « valorisation » d’éléments naturels existants ainsi qu’un plan pour le développement de programmes de restauration de récifs coralliens, de mangroves et d’estuaires.

Le groupe prévoit également la création d’un Centre de Recherche Marine à Vilankulos, ville de la même province, permettant de financer des initiatives communautaires pour la conservation, la surveillance, la recherche marine, l’éducation et la sensibilisation environnementale et de développer des projets d’investissements, « augmentant les emplois locaux et stimulant le développement d’autres activités touristiques et similaires par les communautés locales ».