Un groupe de trois voleurs armés a envahi une habitation et séquestré une famille avec un enfant de six ans pour voler des biens, y compris de l’argent et des bijoux, dans la commune de Cascais. L’un des suspects a été arrêté en flagrant délit et placé en détention provisoire.
Dans un communiqué envoyé aux rédactions ce jeudi, la Police de Sécurité Publique (PSP) a indiqué avoir arrêté un homme de 35 ans pour vol en résidence avec usage d’une arme à feu, vers 23h00, lundi dernier.
L’arrestation s’est produite à la suite d’une dénonciation signalant qu’un « vol en résidence avec usage d’une arme à feu » était en cours :
Après la « communication de l’incident », les policiers se sont « promptement rendus sur place » et ont vu « un individu sauter le mur de la résidence ciblée par le vol et prendre la fuite ».
Les agents ont commencé à poursuivre le suspect qui, après un tir de semonce, a décidé de se coucher au sol et de respecter « les ordres reçus ».
L’homme avait en sa possession une arme à feu de calibre 6,35 mm, qui a été saisie par la PSP.
Par la suite, l’autorité a constaté que quatre personnes se trouvaient à l’intérieur de la résidence : un couple, leur fils de six ans et la belle-mère.
Le crime s’est produit vers 22h30, environ une demi-heure avant l’arrestation, lorsque trois suspects sont entrés dans la résidence « après avoir escaladé le mur et contraint les résidents à fournir tous les objets de valeur qu’ils avaient sur eux, notamment de l’argent, des cartes bancaires et des bijoux, allant jusqu’à immobiliser l’une des victimes, aux mains et aux pieds, avec des serre-câbles ».
L’affaire a été signalée à la Police Judiciaire (PJ), qui, selon la PSP, est l' »autorité de police criminelle compétente pour l’enquête de l’infraction pénale présente ». La PJ s’est alors rendue sur place et « a pris en charge la gestion du lieu du crime et les autres démarches d’enquête ».
L’homme a été placé dans les cellules de détention du Commandement Métropolitain de Lisbonne de la PSP et, après avoir été présenté pour un premier interrogatoire judiciaire auprès du ministère public du Tribunal de Cascais, a été soumis à la mesure de contrainte la plus sévère, la détention provisoire.
