Le procès, dont le début est programmé pour 09h30 au tribunal de Matosinhos, compte, en plus du gardien de prison, cinq autres accusés, notamment quatre détenus et l’épouse de l’un deux, a-t-il été annoncé.
La première audience du procès, qui se déroulera toute la journée, servira à entendre les six accusés, si ceux-ci souhaitent faire des déclarations, a souligné la source.
Le gardien de prison est accusé de deux crimes de corruption passive et les cinq autres accusés d’un crime de corruption active.
Selon l’accusation du Ministère Public (MP), à laquelle Lusa a eu accès, le gardien de prison a introduit en 2017, dans la prison de Custóias où il exerçait des fonctions, des téléphones portables, des cartes SIM, des câbles et, à une occasion, de la drogue.
Ces produits étaient destinés aux détenus, accusés dans cette affaire, et devaient être vendus à des tiers, a-t-il expliqué.
L’accusation a révélé que l’introduction de ces produits dans la prison a eu lieu à trois reprises, lors de la dernière desquelles le gardien de prison a été intercepté par des collègues en possession de téléphones portables et de drogue emballée dans des cartons de lait.
Ces téléphones portables et cette drogue lui avaient été remis par la compagne de l’un des détenus, également accusée, a-t-il ajouté.
Selon l’accusation, la femme aurait laissé le colis près d’un des murs de la prison et le gardien de prison, utilisant des fils le long de toute la clôture, l’a hissé et récupéré.
Le MP a requis la confiscation au bénéfice de l’État de 700 euros, correspondant aux avantages prétendument payés et promis au gardien de prison.
La pratique du crime de trafic de drogue a été traitée dans un procès autonome.
