Un accord avec le gouvernement permet une évaluation plus pratique pour les médecins dans le SNS.

Un accord avec le gouvernement permet une évaluation plus pratique pour les médecins dans le SNS.

Le gouvernement et le Syndicat Indépendant des Médecins (SIM) sont parvenus mercredi à un accord sur l’adaptation du Système Intégré de Gestion et d’Évaluation de la Performance dans l’Administration Publique (SIADAP) aux carrières médicales, l’un des points en négociation depuis septembre.

 

Dans un communiqué, le SIM affirme que « le modèle d’évaluation du SIADAP n’est pas exempt de limitations », comme il l’a dénoncé au fil des années, mais considère que « cette adaptation constitue un pas vers l’assurance d’une applicabilité pratique, de la prévisibilité et de la réduction de la bureaucratie ».

Pour le syndicat, ces conditions sont « indispensables » pour que l’évaluation de performance puisse réellement avoir lieu dans le SNS, ce qui n’est pas le cas pour plus de 70% des médecins.

« Les médecins n’évitent pas l’évaluation de performance, ils exigent plutôt qu’elle soit réalisable, juste et compatible avec la réalité de l’exercice professionnel, afin de pouvoir produire des effets réels dans la progression de carrière », souligne-t-il.

Selon le SIM, un modèle de grille d’évaluation des cursus a également été convenu, plus apte à encadrer de manière plus juste les fonctions pertinentes de l’exercice professionnel médical, incluant le temps de service, les responsabilités assumées et les contributions scientifiques, formatives et organisationnelles, reflétant ainsi la diversité du travail médical dans le SNS.

Avec cet accord, il est affirmé que l’adaptation nécessaire est assurée d’ici 2025 pour garantir que l’évaluation des médecins ne se fasse pas selon le régime général, préservant la spécificité de la carrière médicale.

Le syndicat mentionne que le gouvernement n’a pas accepté sa proposition, similaire à celle appliquée aux Açores et à Madère, concernant l’attribution automatique de points pour les années non évaluées.

« Cependant, il a pris l’engagement d’un suivi direct et régulier des ULS [Unités Locales de Santé] et des IPO, en vue de la régularisation de toutes les évaluations en suspens d’ici la fin 2026 », souligne-t-il.

Le SIM a également exigé que la définition des objectifs et des compétences pour 2026 soit complétée d’ici la fin du premier trimestre, ce qui, affirme-t-il, « constituera un signe évident de la réelle volonté, de la part du Ministère de la Santé et des Conseils d’Administration, de valoriser les médecins ».

Enfin, il recommande que les médecins qui n’ont pas été soumis à une évaluation de performance cette année 2025 présentent une demande d’évaluation par pondération du cursus auprès du Conseil d’Administration concerné avant le 31 décembre.

Le gouvernement a annoncé mercredi dans un communiqué qu’il « a accueilli la revendication du SIM » qui permet au médecin évalué de choisir entre une évaluation par le supérieur hiérarchique ou réalisée par une équipe constituée à cet effet.