UGT critique la paralysie face à une catastrophe humanitaire en Palestine

UGT critique la paralysie face à une catastrophe humanitaire en Palestine
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Dans un communiqué, l’UGT a exprimé son « profond horreur » et exigé « la fin immédiate de la guerre à Gaza et de la répression en Palestine », un conflit qui a escaladé depuis l’attaque terroriste du Hamas en Israël, le 7 octobre 2023.

« L’UGT condamne l’atrocité du Hamas, mais considère la punition collective qui s’ensuit contre des millions de Palestiniens, ayant déjà causé la mort de plus de 60 000 personnes (dont 15 000 enfants) en presque 22 mois de guerre, comme brutale et inacceptable », a souligné la centrale syndicale.

Accusant la communauté internationale de paralysie face à une catastrophe humanitaire où « deux millions de Palestiniens à Gaza font face à la faim et aux bombardements » d’Israël, « alors que trois millions en Cisjordanie souffrent de violence quotidienne, d’humiliation et de confiscation de terres », l’UGT, en ligne avec la position de la Confédération Syndicale Internationale (CSI), a demandé « un cessez-le-feu urgent et permanent, ainsi que la livraison d’une aide humanitaire essentielle », tels que des aliments, de l’eau et des médicaments pour les civils de Gaza.

L’UGT a également revendiqué la fin immédiate de la livraison d’armes à tous les acteurs du conflit, la libération de tous les otages et prisonniers, la reconnaissance de l’État de Palestine et une solution de deux États indépendants, ainsi que le renforcement de la démocratie et de la paix en Cisjordanie, permettant à l’Autorité palestinienne de constituer un gouvernement légitime.

Le Portugal a admis, mercredi, qu’il pourrait reconnaître l’État de Palestine en septembre, lors de la session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, une position assumée dans une déclaration conjointe signée par les leaders diplomatiques de 12 pays européens, du Canada, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, à la fin de la conférence sur la solution des deux États.

Jeudi, le Premier ministre portugais a annoncé qu’il consulterait le Président de la République et les partis politiques avec représentation parlementaire sur la possible reconnaissance de l’État palestinien.

À ce jour, au moins 142 des 193 pays-membres de l’ONU reconnaissent l’État palestinien, selon les données de l’agence de presse France-Presse.