Toute institution du secteur social pourra désormais postuler pour les aides de l’État en vue de l’ouverture de classes de pré-scolaire, qu’elle ait ou non un accord de coopération pour ce type de réponse, selon un arrêté publié aujourd’hui.
Le 14 avril, le gouvernement avait publié un arrêté définissant le soutien financier destiné aux institutions privées de solidarité sociale (IPSS) pour l’ouverture de classes de pré-scolaire, et publie aujourd’hui une modification de cet arrêté afin d’élargir le soutien financier à davantage d’institutions.
Peuvent désormais prétendre au soutien financier de l’État « toutes les institutions du secteur social et solidaire qui remplissent les exigences légales applicables, qu’elles aient ou non, à la date de la candidature, un accord de coopération pour la réponse Établissement d’Éducation Pré-Scolaire », lit-on dans l’arrêté.
« Cette modification vise à élargir l’univers des entités partenaires potentielles de l’État, en promouvant une couverture plus efficace et équitable de l’offre d’éducation pré-scolaire », justifie le gouvernement.
Dans les conditions d’éligibilité des IPSS, les entités ne sont plus obligées d’avoir un accord de coopération au moment de la candidature, pouvant le formaliser ou le réviser ultérieurement.
Le gouvernement explique que « l’application du régime [d’attribution de soutien financier] a révélé la nécessité de renforcer sa portée, afin de permettre une réponse plus large et rapide aux besoins identifiés dans le réseau pré-scolaire ».
Le plan de l’exécutif est que, grâce à ces arrêtés, à partir de cette nouvelle année scolaire, de créer des places pour accueillir plus de cinq mille enfants à partir de 3 ans, en donnant la priorité aux familles les plus nécessiteuses.
Pour la réalisation de ce plan, qui inclut l’ouverture de 200 nouvelles classes de pré-scolaire ou la réadaptation de classes déjà existantes, 42,5 millions d’euros sont prévus pour les trois prochaines années, le ministre de l’Éducation ayant toutefois déclaré que la limite financière pourra être dépassée dans le cas des institutions qui proposent d’augmenter l’offre dans les zones défavorisées.
Les familles les plus démunies auront la priorité et l’idée est de renforcer l’offre dans les communes qui en ont le plus besoin, principalement situées dans la région de Lisbonne.
Il est prévu d’attribuer un soutien direct de l’État de 208,05 euros mensuels par enfant et une incitation de 15 000 euros pour chaque nouvelle classe ouverte, cette incitation étant accordée uniquement l’année de l’ouverture de la nouvelle classe.
Tout le processus de candidature aux places et à l’ouverture de nouvelles classes, y compris l’analyse et la sélection des entités, sera géré par la Direction Générale de l’Administration Scolaire et par l’Institut de la Sécurité Sociale.