« J’ai le plaisir de rejoindre la présidente @vonderleyen en Écosse ce dimanche pour une conversation importante avec @POTUS sur le renforcement du commerce transatlantique », a écrit Maros Sefcovic sur le réseau social X (anciennement Twitter), avant la réunion bilatérale prévue à 15h30 GMT.
Donald Trump, qui recevra la délégation de l’Union européenne (UE) dans son complexe de golf à Turnberry, sud-est de l’Écosse, sera accompagné par le représentant au Commerce des États-Unis, Jamieson Greer, et par le secrétaire au Commerce, Howard Lutnick, selon des sources de la Maison-Blanche.
À ce stade, il n’est pas clair s’il y aura une communication officielle ou des déclarations à la presse après la réunion. Il n’est pas exclu que toute conclusion puisse prendre plusieurs jours.
Après des semaines de négociations techniques, Trump et Von der Leyen, accompagnés de leurs équipes respectives, tenteront d’atteindre un accord de principe pour éviter une guerre commerciale entre les deux parties à partir du 1er août.
Le Président des États-Unis reçoit la présidente de la Commission européenne dans le cadre d’un voyage personnel de quatre jours qui se terminera mardi par une visite à son autre terrain de golf à Aberdeen, au nord-est de l’Écosse.
Von der Leyen se rend à la réunion dans l’espoir d’atteindre un accord pour arrêter la menace de nouvelles taxes douanières de 30 % annoncées par Washington sur les exportations européennes, qui entreront en vigueur à partir du 1er août en l’absence d’accord.
Bruxelles a indiqué que sa priorité est la stabilité plutôt que l’escalade des taxes, ce qui, à son avis, augmenterait l’incertitude et nuirait aux entreprises.
Selon des sources diplomatiques, les deux parties progressent vers un compromis établissant un taux de 15 % sur les produits européens.
Ce niveau serait semblable à celui appliqué dans l’accord conclu cette semaine entre les États-Unis et le Japon et proche du tarif moyen effectif que Washington impose déjà aux produits européens, qui est d’environ 14,8 % après avoir ajouté 10 % supplémentaires aux 4,8 % précédents dans certains secteurs.
Trump insiste pour réduire le déficit commercial avec l’Union européenne et accuse le bloc d’appliquer des tarifs de 30 % sur les importations américaines, un chiffre qui, selon les données de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), serait au-dessus de la moyenne réelle, qui est de 4,1 % sur les produits industriels et de 11 % sur les produits agricoles.
Bien que le ton général soit d’approche, Von der Leyen arrive à la réunion soutenue par un ensemble de mesures de rétorsion d’une valeur de 93 milliards d’euros, approuvé par la majorité des pays de l’UE.