L’accord commercial entre l’Union Européenne (UE) et les États-Unis, conclu dimanche, fixe à 15% les droits de douane américains sur les produits européens.
Dans un communiqué, les autorités ont déclaré que « l’accord conclu entre l’Union Européenne et les États-Unis d’Amérique représente une étape essentielle pour la prévisibilité et la stabilité » dont les entreprises ont besoin.
Selon le ministère, « dans un contexte marqué par des tensions et une incertitude dans le commerce international », une « escalade des mesures protectionnistes a été évitée, garantissant des conditions plus claires » pour les entreprises exportatrices.
« Toutefois, rien ne remplace la liberté de commerce », a-t-il souligné, ajoutant que « c’est précisément pour cette raison que le Portugal maintiendra une attitude active dans la promotion de l’élimination progressive des droits de douane et autres barrières commerciales ».
Le gouvernement a rappelé que, dans ce cadre, il a approuvé en avril le Programme Renforcer, avec « un ensemble de mesures de soutien aux entreprises, visant à atténuer d’éventuels effets défavorables ».
Selon les autorités, « dans le cadre des lignes BPF INVEST EU, 14 000 candidatures ont été reçues, totalisant 3,2 milliards d’euros, dont 2,5 milliards ont déjà été approuvés et 1,6 milliard versés aux entreprises ».
Le ministère a rappelé qu' »a également été lancée la ligne BPF INVEST EXPORT PT, dédiée aux PME exportatrices, qui compte déjà 2 600 candidatures, pour un montant de 1,3 milliard d’euros », soulignant que, sur ce montant, 600 millions ont déjà été approuvés.
Dans le cadre du nouveau Programme d’Incentives PT2030, « une ligne de subventions non remboursables a été lancée pour soutenir l’internationalisation, ciblant des projets communs, promouvant une approche collaborative sur les marchés extérieurs » et anticipant « le calendrier des appels à projets pour des actions collectives d’internationalisation, avec ouverture dès le 31 juillet ».
L’accord prévoit l’engagement de l’UE sur l’achat d’énergie américaine pour une valeur de 750 milliards de dollars (environ 642 milliards d’euros) — visant notamment à remplacer le gaz russe –, l’investissement de 600 milliards supplémentaires (514 milliards d’euros) et une augmentation des acquisitions de matériel militaire.
Les États-Unis et les pays de l’UE échangent quotidiennement environ 4,4 milliards d’euros en biens et services.