« C’est une décision difficile, prise dans un contexte exigeant, mais avec la ferme conviction qu’elle est absolument nécessaire pour garantir la durabilité future de Cateringpor », a déclaré à l’agence Lusa une source officielle de l’entreprise qui fournit des services de restauration aux compagnies aériennes.
La perte de clients tels qu’Emirates, American Airlines, Etihad Airways et Air Canada a contribué à la situation financière de l’entreprise et à la mise en œuvre du processus de licenciement collectif.
En janvier 2025, TAP a intégré dans son périmètre direct les participations que TAP SGPS détenait dans Cateringpor, dans le cadre du plan de restructuration approuvé par la Commission européenne.
Ce plan, qui a permis l’injection d’aides publiques pendant la pandémie totalisant environ 3,2 milliards d’euros, oblige le transporteur à se concentrer sur l’activité de transport aérien et à céder des participations dans des secteurs jugés non essentiels, comme le catering et la manutention. La vente de Cateringpor devrait ainsi être réalisée d’ici la fin de cette année, comme condition imposée par Bruxelles pour la reprivatisation de TAP.
Dans les mêmes réponses envoyées à Lusa, l’entreprise a également détaillé que le processus de licenciement se déroulera au cours des prochaines semaines et a assuré qu’il sera mené « en stricte conformité avec les dispositions légales applicables et de manière transparente, en dialogue permanent avec les travailleurs et leurs représentants ».
Selon les données financières les plus récentes, relatives à 2023, Cateringpor employait en moyenne 1 280 travailleurs, soit 25 % de plus que l’année précédente, et a enregistré un résultat net de 2,5 millions d’euros, une croissance de 5,2 % par rapport à 2022.