Les pertes du premier semestre se comparent à un bénéfice de 400 000 euros pour la même période en 2024, tandis que le bénéfice du deuxième trimestre montre une amélioration par rapport aux 108,2 millions d’euros négatifs des trois premiers mois de l’année.
Selon un communiqué de presse de la TAP, au premier semestre, la compagnie a transporté un total de huit millions de passagers, ce qui représente une augmentation de 2,2 % par rapport aux six premiers mois de 2024, précisant que « le nombre de vols opérés est resté pratiquement stable, avec une croissance annuelle de 0,2 % ».
La capacité a augmenté de 2,3 % par rapport au premier semestre de 2024, les recettes opérationnelles ayant totalisé 1 955,2 millions d’euros, une baisse de 1 %, a-t-il indiqué.
Par ailleurs, l’EBITDA (résultat avant impôts, intérêts, dépréciations et amortissements) récurrent a été de 259,2 millions d’euros au cours des six premiers mois de l’année.
Concernant le deuxième trimestre, les recettes opérationnelles ont augmenté de 1,7 % par rapport à la période correspondante, totalisant 1 131,7 millions, « essentiellement stimulées par l’augmentation des recettes des billets (+3,1 %) », a déclaré TAP, ajoutant que l’EBITDA récurrent a atteint 256,3 millions d’euros.
Au deuxième trimestre, TAP a transporté 4,4 millions de passagers, une augmentation de 4,5 % par rapport à la période correspondante.
« Nous continuons à opérer dans un environnement hautement concurrentiel, avec une pression sur les recettes unitaires et des défis opérationnels persistants – affectant particulièrement la ponctualité. Néanmoins, nous avons constaté une amélioration de la régularité par rapport à la même période de l’année précédente », a déclaré le PDG de TAP, Luís Rodrigues, cité dans la même note.
« Alors que nous exécutons l’un des étés opérationnellement les plus difficiles des derniers temps, avec de fortes contraintes au contrôle des frontières dans les aéroports nationaux, impactant fortement notre activité, nous restons concentrés sur le maintien d’une opération fiable, travaillant à l’amélioration de l’écosystème aérien national », a-t-il souligné.
Le processus de reprivatisation de TAP a été formellement lancé le 10 juillet, avec l’approbation du décret-loi établissant les termes de l’opération. Désormais, l’approbation du cahier des charges définissant les critères techniques, juridiques et administratifs de la vente suit.
Le décret-loi pour la reprivatisation de 49,9 % de la TAP prévoit que l’investisseur privé puisse détenir plus de 44,9 % de la compagnie, en acquérant ce que les travailleurs ne rachèteront pas des 5 % qui leur sont réservés, selon le document publié au Journal officiel le 14 août.