Dans un communiqué, le STAL informe qu’il a émis aujourd’hui un préavis de 24 heures pour le travail normal et supplémentaire ainsi que pour les heures supplémentaires, concernant tous les travailleurs de l’administration locale et du secteur des entreprises.
Le syndicat soutient « toutes les raisons » de la grève générale, notamment « défaire le ‘paquet de lois laborals’, l »attaque’ aux droits et l’affront à la Constitution ; combattre les bas salaires, les injustices et les inégalités ; et garantir l’augmentation des salaires, des pensions, l’amélioration des services publics et une meilleure vie ».
À ces arguments, le STAL ajoute des « exigences spécifiques », à savoir un Supplément d’Insalubrité, Pénibilité et Risque (SIPR) plus étendu et actualisé, applicable à tous les travailleurs du secteur des entreprises ; l’identification et la réglementation des professions à usure rapide dans l’administration locale, le secteur des entreprises et les entreprises concessionnaires ; la réglementation des suppléments de disponibilité et de piquet ; et la réintégration totale du droit à l’indemnisation due à un accident du travail et/ou une maladie professionnelle.
Si mis en œuvre, le paquet de lois laborales présenté par le gouvernement est, selon le STAL, « un recul inacceptable des droits des travailleurs », qui non seulement ne résout pas « les problèmes déjà existants dans la législation du travail (…), mais les aggrave même ».
Les centrales syndicales CGTP-IN et UGT ont annoncé une grève générale pour le 11 décembre contre la proposition laborale du gouvernement, ce qui sera le premier arrêt de travail conjoint depuis juin 2013, lorsque le Portugal était sous l’intervention de la ‘troïka’.
La proposition que le gouvernement a présentée le 24 juillet comme une révision « profonde » de la législation du travail prévoit la modification de plus d’une centaine d’articles du Code du Travail, allant de la parentalité (avec des changements dans les congés parentaux, l’allaitement et le deuil gestationnel) au travail flexible et à la période d’essai des contrats de travail, en passant par la formation dans les entreprises et l’élargissement des secteurs qui seront désormais couverts par des services minimums en cas de grève.
