Suspects de vente de drogue dans le quartier de Pasteleira restent silencieux au tribunal.

Suspects de vente de drogue dans le quartier de Pasteleira restent silencieux au tribunal.

Au début du procès au Tribunal São João Novo, à Porto, les accusés ont tous déclaré qu’ils ne souhaitaient pas parler des faits dont ils sont accusés pour le moment.

Sur les 25 accusés, 24 sont poursuivis pour trafic de drogue et pour un trafic de moindre gravité, et l’une des accusées est inculpée pour possession d’arme prohibée.

Six de ces suspects de trafic de drogue sont soumis à des mesures coercitives de détention, dont trois en détention provisoire — la mesure de contrainte la plus sévère — et trois en résidence surveillée avec surveillance électronique.

La majorité des accusés ont demandé au collectif de juges à être dispensés des audiences pour des raisons professionnelles et de santé.

Selon l’accusation du Ministère Public (MP), les suspects se sont consacrés de manière hiérarchisée, entre janvier 2023 et juillet 2024, à la vente de drogue dans le Bairro Novo da Pasteleira.

Les accusés, arrêtés en juillet 2024, vendaient directement la drogue aux consommateurs dans ce quartier de manière organisée et hiérarchisée, et étaient divisés en deux groupes parallèles, est-il précisé.

Dans chacun des groupes, les prétendus trafiquants occupaient différents rôles, notamment ceux de leader, gérant, médiateur, rabatteur/guetteur, maisons de repli et maisons de fuite, souligne-t-on.

Les leaders, qui détenaient la drogue, avaient pour fonctions de dominer le réseau et d’embaucher des collaborateurs, les gérants étaient responsables de gérer la sous-structure du point de vente directe, et les médiateurs vendaient la drogue, explique le MP.

D’autre part, les rabatteurs/guetteurs dirigeaient les acheteurs vers les points de vente et surveillaient les lieux où les autres accusés procédaient aux ventes; les maisons de repli servaient de lieux où la drogue était dissimulée, manipulée et divisée; et les maisons de fuite étaient utilisées pour abriter les accusés fuyant les autorités, a ajouté le bureau du procureur.

Le MP a requis la confiscation au profit de l’État de toutes les drogues saisies (héroïne, cocaïne, haschich, et autres) et leur destruction, ainsi que des biens liés à l’activité criminelle et d’un montant de 17 757 euros.