Suspecté de maltraiter une femme à Montemor-o-Novo interdit de la contacter.

Suspecté de maltraiter une femme à Montemor-o-Novo interdit de la contacter.

Dans un communiqué publié sur le site Internet du Parquet Régional d’Évora, le MP a indiqué que, à la suite de l’émission de mandats d’arrêt en dehors de tout flagrant délit, le ministère public a présenté aujourd’hui le prévenu à un premier interrogatoire judiciaire, accusé de violences domestiques.

 

Selon une source de la GNR, le suspect a été arrêté jeudi, hors flagrant délit, dans la municipalité de Montemor-o-Novo, dans le district d’Évora.

Tant la victime que le prévenu sont de nationalité portugaise, selon le MP.

Le ministère public a précisé qu’il existe de fortes présomptions que « au cours de la relation — d’abord amoureuse (débutée en 1999/2000) puis de mariage, à partir de 2009 — le prévenu maltraitait physiquement et psychologiquement la victime ».

« Ces comportements se sont intensifiés ces derniers jours, après la séparation, ayant même été commis en présence de leurs filles, âgées actuellement de 13 et 08 ans, ce qui a conduit à son arrestation », a ajouté le MP.

Les faits se sont produits dans la zone territoriale de Montemor-o-Novo, selon le ministère public.

Le MP a encore précisé qu’après l’interrogatoire et « compte tenu des risques de poursuite de l’activité criminelle et de perturbation de l’enquête, le ministère public a préconisé l’application de mesures préventives de non-emprisonnement, proposition acceptée par le juge d’instruction criminelle ».

Selon le MP, le suspect est « interdit d’entrer en contact, par quelque moyen que ce soit, directement ou par l’intermédiaire d’une tierce personne, avec la victime, sous surveillance à distance, le tribunal ayant dispensé le consentement en raison de sa protection, et fixant une distance de sécurité (fixe et mobile) de 500 mètres, sauf pour les contacts établis dans le cadre de la régulation des responsabilités parentales ».

Les mesures préventives incluent également l’interdiction de résider ou de travailler dans les lieux fréquentés par la victime, l’interdiction d’acquérir, de détenir et d’utiliser des armes, et l’obligation de suivre, avec consentement éclairé, un programme pour prévenus dans un contexte de violence domestique, dans une institution et selon des modalités indiquées par la Direction Générale de la Réinsertion et des Services Pénitentiaires (DGRSP).

Les enquêtes se poursuivent sous la direction du Département d’Investigation et d’Action Pénale (DIAP) de Montemor-o-Novo, avec l’aide du Noyau d’Investigation et de Soutien aux Victimes Spécifiques (NIAVE) de la GNR.