Cette semaine, le gouvernement a annoncé au parlement un supplément extraordinaire pour toutes les pensions jusqu’à 1 567,50 euros, allant de 100 à 200 euros, qui sera versé en même temps que la pension de septembre.
Le supplément coûtera environ 400 millions d’euros, a précisé le ministre des Finances ce vendredi, estimant que cela ne compromet pas les finances publiques, la situation budgétaire étant « robuste ».
Le supplément de pensions sera de 200 euros pour les retraités bénéficiant de pensions allant jusqu’à 522,50 euros (inclus), de 150 euros pour ceux ayant des pensions entre 522,50 euros et 1 045 euros, et de 100 euros pour les pensions supérieures à 1 045 euros et jusqu’à 1 567,50 euros.
Le gouvernement annonce un supplément extraordinaire pour les pensions et une réduction de l’IRC
Le gouvernement approuvera vendredi un nouveau supplément extraordinaire pour toutes les pensions allant jusqu’à 1 567,50 euros, entre cent et deux cents euros, à verser en septembre, a annoncé aujourd’hui le premier ministre.
Lusa | 15:30 – 17/07/2025
Ce supplément s’applique aux retraités pour invalidité, vieillesse et survie du système de sécurité sociale, aux retraités par retraite, réforme et survie du régime de protection sociale convergent, ainsi qu’aux retraités du secteur bancaire.
Selon le décret-loi publié vendredi soir, « le supplément est insaisissable », c’est-à-dire qu’il ne peut être retenu pour le paiement de dettes.
Le supplément n’est pas soumis à retenue à la source (le montant brut est donc le montant net perçu par chaque retraité) et n’est pas pris en compte pour le calcul du montant du complément solidaire pour personnes âgées.
Néanmoins, pour le calcul final de l’impôt sur le revenu, le montant sera considéré comme un revenu, s’ajoutant aux autres valeurs pour l’application des taux de l’impôt sur le revenu.
Les entités payeuses sont l’Institut de la Sécurité Sociale et la Caixa Geral de Aposentações. Dans le cas des pensions du secteur bancaire, les Finances transfèrent aux entités payeuses le montant après validation de l’Inspection Générale des Finances.
Dans le préambule du décret-loi, le gouvernement indique que cette mesure s’inscrit dans son « engagement à lutter contre la pauvreté », notamment des personnes âgées « sans moyens suffisants pour améliorer leurs faibles revenus et accéder à une vie plus digne après des années de contributions et de travail au service de la société ».