La ministre de la Santé, Ana Paula Martins, est entendue aujourd’hui à l’Assemblée de la République dans le cadre de l’examen spécial de la proposition de budget pour 2026, qui prévoit une dépense de plus de 17 milliards d’euros dans le domaine de la santé.
Selon la note explicative mise à disposition par le gouvernement pour l’audition, le SNS présente en 2025 « un solde consolidé cumulé estimé à -1 352 millions d’euros, selon la méthodologie des comptes nationaux, ce qui représente une dégradation de -1 134 millions d’euros (522,3%) par rapport à l’estimation initiale » pour cette année, qui était d’un déficit avoisinant 217 millions d’euros.
La différence entre l’estimation initiale et finale s’explique par une recette de 562 millions d’euros de moins et une dépense de 572 millions d’euros de plus que prévu initialement.
« En 2026, on estime un solde consolidé cumulé de -1 133 millions d’euros, ce qui représente une amélioration de +219 millions d’euros (16,2%) par rapport à l’estimation finale pour 2025 », ajoute le gouvernement.
Le compte consolidé du SNS est élaboré dans une optique de revenus attendus et de dépenses nécessaires, ne fournissant pas « d’informations sur les actifs, passifs et le patrimoine net » et correspond à l’ensemble des entités des unités locales de santé, des instituts portugais d’oncologie, de l’Institut National d’Urgence Médicale (INEM) et de l’Institut pour les Comportements Addictifs et les Dépendances (ICAD).
Cet ensemble représente environ 95% du programme budgétaire pour la Santé.
