Selon les données du Portail de la Violence Domestique, sous la responsabilité de la Commission pour l’Égalité et la Citoyenneté (CIG), au deuxième trimestre de cette année, six personnes, dont cinq femmes et un homme, ont été tuées dans le cadre de violences domestiques.
Au total, depuis le début de l’année, 13 personnes sont mortes victimes de violences domestiques, dont la majorité (11) sont des femmes.
Au cours de la même période, la PSP et la GNR ont enregistré 7 713 incidents, soit une hausse de 9,3 % par rapport aux 7 056 plaintes enregistrées au premier trimestre de cette année, mais 0,3 % en moins par rapport à la même période de 2024.
En ce qui concerne les mesures de soutien aux victimes de violences domestiques, 5 939 personnes bénéficiaient de la téléassistance, soit 81 de plus qu’au premier trimestre de 2025.
Par ailleurs, 1 401 personnes étaient hébergées dans le Réseau National d’Aide aux Victimes de Violences Domestiques (RNAVVD), parmi lesquelles 733 femmes, 643 enfants et 25 hommes.
Il a été nécessaire de transporter les victimes dans 231 situations, pour un total de 392 personnes, comprenant 229 femmes, 160 enfants et deux hommes.
Au deuxième trimestre de 2025, 1 461 personnes étaient incarcérées pour le crime de violence domestique, dont 395 en détention provisoire et 1 066 purgeaient une peine effective.
Quant aux 1 225 personnes sous contrôle judiciaire, 922 portaient un bracelet électronique et 303 n’étaient pas surveillées électroniquement.
Il y avait également 2 924 agresseurs intégrés dans des programmes spécifiques, 230 d’entre eux en milieu carcéral, tandis que les 2 694 autres se trouvaient dans la communauté.