« À ce jour, 6 168 candidatures ont été soumises, dont 460 ont été invalidées en raison d’une distance inférieure à 70 kilomètres. Il y a encore 287 candidatures en attente de validation », a indiqué le bureau de presse du ministère de l’Éducation, de la Science et de l’Innovation (MECI) à l’agence Lusa.
Selon le ministère, toutes les demandes refusées jusqu’à présent présentaient le même problème : « Des calculs ne respectant pas la loi », qui stipule que la distance entre le domicile et l’école doit dépasser 70 kilomètres, mesurée par la route.
Lundi, le Jornal de Notícias (JN) révélait que certains enseignants n’avaient pas réussi à soumettre leurs candidatures car la plateforme utilisée ne reconnaissait pas les coordonnées comme valides ou attribuait une distance inférieure aux trajets.
Le MECI assure que les enseignants « peuvent contester » et, en cas de justification prouvée, « le résultat sera modifié ».
À propos de ceux qui attendent encore la validation de l’allocation de déplacement, le ministre de l’Éducation Fernando Alexandre a assuré au début du mois que les paiements seront effectués rétroactivement d’ici la fin de l’année.
Le soutien extraordinaire au déplacement est l’une des mesures mises en place par le gouvernement pour remédier à la pénurie d’enseignants, visant à attirer des enseignants dans les écoles sous-staffées.
Cette aide a été étendue cette année à toutes les écoles publiques, introduisant une majoration pour ceux placés dans les écoles identifiées comme prioritaires.
Le montant de ce soutien varie selon la distance : il va de 150 euros par mois pour des distances entre 70 et 200 kilomètres, pouvant atteindre 500 euros si l’enseignant enseigne à plus de 300 kilomètres de chez lui et dans une école considérée en déficit.
