Si la vente de produits illégaux est un problème systémique, la Commission n’hésitera pas à agir », a assuré lors de la conférence de presse quotidienne le porte-parole pour la Souveraineté Technologique, Thomas Régnier, précisant qu’on n’en est pas encore à une situation de dernier recours, qui serait de bannir la plateforme dans l’UE.
En réponse à des questions concernant la vente de poupées sexuelles à apparence infantile sur la plateforme Shein en France, Régnier a indiqué que l’exécutif communautaire suit la situation de près et est en contact avec les autorités parisiennes.
En avril 2024, la Commission européenne a classé la société chinoise Shein comme une « très grande plateforme en ligne », ce qui lui permet d’exercer un contrôle accru sur celle-ci, conformément à la Loi sur les Services Numériques.
En février, Bruxelles a ouvert une enquête sur la plateforme pour un contrôle supposément insuffisant des ventes de produits illégaux.
