Services minimums définis à l’INEM et les travailleurs sont en train d’être notifiés.

Services minimums définis à l'INEM et les travailleurs sont en train d'être notifiés.

« Les services minimums sont définis et l’Institut National d’Urgence Médicale (INEM) est en train de notifier les travailleurs désignés pour leur exécution, afin de garantir que la réponse aux urgences médicales continue à être assurée pour tous les citoyens », a déclaré l’institut à l’agence Lusa.

 

Les techniciens d’urgence pré-hospitalière (TEPH) ont décidé aujourd’hui de rejoindre la grève générale prévue pour le 11 décembre, une décision que le président du syndicat qui les représente a dit avoir été prise à l’unanimité.

Selon Rui Lázaro, la décision des TEPH de participer à la grève découle principalement de la rupture de l’accord signé en août avec le gouvernement et l’INEM, qui prévoyait l’application de protocoles d’action clinique que, selon la structure syndicale, « se traduiraient par de meilleurs soins pour les citoyens ».

L’INEM a également souligné qu’il compte sur le « professionnalisme et la responsabilité éthique » des TEPH, affirmant qu’ils « reconnaissent l’impact social de leur travail et ont déjà vu la majorité de leurs revendications satisfaites tant par l’INEM que par le ministère de la Santé ».

« Nous croyons donc qu’ils maintiendront leur dévouement au service public, garantissant qu’aucune situation d’urgence ne reste sans réponse », a déclaré l’institut responsable de coordonner le système intégré d’urgence publique.

À la fin de 2024, deux grèves simultanées – de la fonction publique et des techniciens d’urgence pré-hospitalière de l’INEM pour les heures supplémentaires – ont conduit à l’arrêt de dizaines de moyens de secours et à des retards significatifs dans le traitement des appels aux centres d’orientation des patients urgents (CODU).

Ces grèves ont mis en évidence le manque de moyens humains au sein de l’institut, avec la ministre de la Santé reprenant la compétence directe de l’institut qui était déléguée à l’époque à la secrétaire d’État à la gestion de la santé.

L’Inspection Générale des Activités de Santé (IGAS) a déjà conclu ses investigations concernant les 12 décès enregistrés durant les grèves des techniciens d’urgence pré-hospitalière, et dans trois d’entre eux a associé les décès au retard dans le secours.