‘Millennial Mal’, dont l’héroïne est l’actrice espagnole Lorena Iglesias, qui est également réalisatrice, comprend au casting les Portugais Afonso Pimentel, Helena Caldeira et Afonso Laginha. Elle est coproduite par l’espagnole Tornasol Media et la portugaise Ukbar Filmes.
La série raconte l’histoire « d’une femme de 44 ans qui, suite à une erreur administrative, retourne à l’université et décide de se faire passer pour une jeune étudiante de 20 ans ».
« C’est une histoire amusante et émouvante sur la réinvention personnelle, qui traverse les générations et défie les conventions » et qui « réfléchit sur des thèmes comme la jeunesse, le vieillissement, la place des femmes dans la société et le rôle transformateur de l’éducation », révèlent-ils.
Cet après-midi, la routine habituelle près du temple romain d’Évora a été interrompue par l’activité de dizaines de membres de la production et la coupure temporaire de la circulation afin de tourner plusieurs scènes avec les acteurs Lorena Iglesias et Afonso Laginha.
« Je joue le rôle d’un gamin que l’héroïne de la série, en Interrail, rencontre à Évora et qui croit être Kurt Cobain et chante très bien », mais qui a « une gigantesque indifférence à la réalité », car il « déteste la technologie et la société en général », raconte Afonso Laginha à l’agence Lusa, lors d’une pause des tournages.
C’est le premier de deux jours de tournage dans le centre historique d’Évora, classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO, l’équipe passant également par la Praça do Giraldo, la Fonte das Portas de Moura et la Sé Cathédrale.
Lorena Iglesias, en plus d’interpréter le rôle principal de Judith et d’être l’une des réalisatrices, aux côtés d’Andrea Jaurrieta, a également écrit ‘Millennial Mal’, qu’elle décrit comme « une comédie universitaire ».
« Je me suis rendue compte que les femmes dans la quarantaine ont le sentiment que l’adolescence n’a pas été vécue comme elle aurait dû l’être en raison des conditions patriarcales des années 1990. C’est pourquoi j’ai décidé de faire cette comédie, qui est une seconde chance pour une femme adulte de revivre sa jeunesse à l’université », souligne-t-elle.
Andrea Jaurrieta déclare à Lusa que les tournages à Évora concernent le passé de l’héroïne, à la fin des années 1990, quand elle a fait un Interrail. « On nous a recommandé Évora, on a dit que c’était une ville très belle et touristique et pas trop célèbre ».
« Nous avons pensé que c’était l’endroit parfait pour le flashback de l’héroïne », précise-t-elle.
Selon Mariela Besuievsky, de Tornasol Media, ‘Millennial Mal’ devrait être lancée en 2026, une partie ayant déjà été filmée dans la ville espagnole de Pampelune. Les scènes tournées à Évora appartiennent désormais à la « partie finale » du tournage de la série.
‘Millennial Mal’, composée de cinq épisodes de 25 minutes chacun, sera diffusée sur RTP et également sur la plateforme de streaming Filmin, à des dates qui seront annoncées ultérieurement.
En plus des acteurs professionnels, environ 50 figurants participent aux tournages, recrutés en majorité à Évora.
Cette série est la 7e coproduction luso-espagnole d’Ukbar Filmes ces cinq dernières années.
« Toute l’équipe du tournage est portugaise, nous avons des acteurs qui ont filmé à Pampelune et nous aurons une bande sonore pleine de noms portugais remarquables ainsi que toute la finalisation sonore », ajoute la productrice portugaise.
