Dans un communiqué adressé aujourd’hui à l’agence Lusa, la compagnie aérienne açorienne a indiqué que la grève des travailleurs de l’Institut Portugais de la Mer et de l’Atmosphère (IPMA) a conduit, vendredi, à l’annulation de 42 vols, « affectant environ 3.000 personnes ».
« L’administration du groupe SATA va engager des poursuites judiciaires pour être dédommagée des préjudices causés par cette grève et par le non-respect des services minimaux », a déclaré l’entreprise.
L’annulation de plusieurs liaisons aériennes a « gravement compromis la mobilité des Açoréens ».
« L’accès à des services essentiels, y compris les soins de santé, a été rendu difficile et des obligations élémentaires de service public ont été violées », a-t-elle ajouté.
Selon la note, le 8 août, « la présidence de l’IPMA a confirmé à l’administration du groupe SATA que le respect des services minimaux était assuré, mais cela n’a pas été le cas ».
« La situation est particulièrement grave non seulement en raison du non-respect, mais aussi parce qu’elle a empêché la compagnie d’adopter des mesures préventives adéquates, car l’IPMA n’a pas informé en temps utile que les services minimaux ne seraient effectivement pas respectés », a-t-elle déclaré.
La SATA Air Açores (responsable des liaisons inter-îles) a ajouté qu’elle « fait tous les efforts pour rétablir la normalité de l’opération au cours de la journée, avec plusieurs vols extraordinaires programmés pour minimiser les impacts pour les passagers ».