Santé. OE « est exigeant », mais il n’y aura « pas moins d’assistance aux usagers »

Santé. OE "est exigeant", mais il n'y aura "pas moins d'assistance aux usagers"

Le ministère de la Santé a défendu, ce jeudi, que le Budget de l’État (BE) pour 2026 est « exigeant en termes d’efficacité et de moindre gaspillage », mais a assuré que « cette même exigence ne correspond pas à un scénario de moindre production de soins aux usagers ».

 

Un jour après que le journal Público a rapporté que la Direction Exécutive du Service National de Santé a donné instruction aux hôpitaux de réduire les dépenses en 2026, même si cela implique de ralentir le rythme croissant des interventions chirurgicales, des consultations et d’autres soins de santé, le ministère a envoyé une note aux rédactions concernant la proposition de Budget de l’État pour la santé.

« Le ministère de la Santé précise que le Budget de l’État pour 2026 est un budget exigeant en termes d’efficacité et de moindre gaspillage, mais cette même exigence ne correspond pas à un scénario de moindre production de soins aux usagers », a indiqué le ministère dirigé par Ana Paula Martins.

Selon le ministère, « ce qui est proposé est une optimisation des ressources existantes, augmentant l’achat centralisé, notamment de gaz, d’énergie, de dispositifs médicaux, de médicaments et de transport de patients non urgents ».

Il est également « prévu une augmentation du nombre de consultations médicales et du nombre d’interventions chirurgicales » ainsi qu' »une amélioration significative du pourcentage de chirurgies réalisées en mode ambulatoire, ainsi que du pourcentage de patients en hospitalisation à domicile ».

En ce qui concerne la liste des patients inscrits pour une intervention chirurgicale, le ministère prévoit « une amélioration du pourcentage d’inscrits dans les délais maximaux de réponse garantis ».

Le ministère de la Santé déclare également qu’il est prévu d' »augmenter le taux de référencement des usagers vers le Réseau National de Soins Continus Intégrés ».

Concernant le taux de couverture des dépistages oncologiques, « il est prévu qu’il passe de 14,95 % à 33,30 % », ajoute-t-il, sans plus de détails.

Le ministère prévoit également « d’optimiser les dépenses d’acquisition de médicaments, à travers un plus grand recours aux médicaments biosimilaires et génériques ».

Mercredi, le Premier ministre a admis qu’il y avait une orientation, qu’il a assumée comme la sienne, visant une plus grande efficacité dans le secteur de la santé, mais il a refusé qu’il s’agisse de coupes, réitérant sa confiance en la ministre de la Santé, Ana Paula Martins.

Interrogé au sujet de l’article du journal Público, Luís Montenegro a déclaré que « le mot coupe n’est pas correct, il n’y a pas d’orientation visant à couper quoi que ce soit ».

Montenegro a ajouté ensuite qu’il existe « une orientation très exigeante », qu’il a assumée comme la sienne, en vue d’une plus grande efficacité et d’une « optimisation des ressources ».

« Nous ne voulons rien couper. Cela implique de mieux gérer, de lutter contre le gaspillage, de faire de meilleurs choix dans l’achat de biens et de services, pour que nous puissions avoir les ressources dont nous avons besoin, pour que nous puissions avoir une politique de rémunération, en termes de valorisation des carrières, qui soit adéquate pour attirer et retenir plus de professionnels de santé dans le système », a déclaré.