Le Commandement Territorial de Setúbal de la Garde Nationale Républicaine (GNR) a saisi 921 kilos de palourdes japonaises et a établi 19 contraventions, le 11 septembre, lors d’une opération de contrôle dans la municipalité d’Alcochete.
L’action, menée par le Détachement Territorial de Montijo, était « axée sur le respect de la législation en vigueur relative au contrôle de l’activité de capture, de transport et de commercialisation de mollusques bivalves vivants », a précisé la force de sécurité dans un communiqué adressé ce dimanche aux rédactions.
« Les militaires de la Garde ont détecté et saisi 921 kilos de palourdes japonaises, faute de Document d’Enregistrement des Mollusques Bivalves Vivants. Cette situation a empêché de déterminer l’origine du produit et de vérifier le respect des normes légales applicables, notamment en ce qui concerne la traçabilité, constituant ainsi un risque potentiel pour la santé publique. Les bivalves, après vérification hygiéno-sanitaire, seront détruits », a précisé la même note.
La GNR a indiqué que 12 hommes, âgés de 22 à 53 ans, ainsi que sept femmes, âgées de 27 à 39 ans, ont été identifiés.
De même, dix contraventions ont été établies pour séjour illégal de plus de 30 jours, quatre pour manquement à l’obligation de déclaration de changement de domicile, quatre pour absence de Certificat de Citoyen Européen et une pour absence de déclaration d’entrée sur le territoire national.

Les autorités ont identifié un homme de 30 ans au cours de l’opération et ont également établi une contravention « pour transport de bivalves sans la documentation requise », essentielle pour déterminer si les bivalves constituent un danger pour la santé publique.
« Les situations ont été vérifiées via les systèmes d’information disponibles, avec le soutien de l’Unité de Coordination des Frontières et des Étrangers (UCFE), et dix nouvelles notifications ont été émises pour un abandon volontaire du territoire national », indique-t-on.
Cette opération a également bénéficié du renfort du Détachement Territorial d’Almada, du Détachement d’Intervention (DI) de Setúbal et du Noyau de Contrôle Territorial de l’Immigration (NFTI) de Lisbonne, de l’Unité de Contrôle Côtier et des Frontières (UCCF).
La GNR a finalement souligné que « la capture, le stockage et le transport de bivalves sans purification ou contrôle hygiéno-sanitaire peuvent représenter un grave risque pour la santé publique, en raison de la possible présence de toxines », ajoutant que « le document d’enregistrement est essentiel pour prévenir l’introduction irrégulière de ces produits dans la consommation, garantissant ainsi la sécurité des consommateurs ».