« Nous croyons avoir créé une base, comme en témoigne la liste d’attente au Mexique de plus de 200 000 personnes », a déclaré le Directeur de la Croissance pour le Sud de l’Europe, Ignacio Zunzunegui, à l’agence Lusa.
Cela résulte des « efforts de marketing que nous avons faits en Espagne, car, en réalité, au Mexique, nous n’avons rien fait », a-t-il souligné.
Selon les statistiques officielles, en 2024, vivaient en Espagne plus de 1,5 million de latino-américains, avec une prédominance d’immigrants de Colombie et du Venezuela.
Zunzunegui espère que la communauté brésilienne significative, qui est la plus grande communauté étrangère du pays, contribuera également à la croissance de Revolut au Brésil, où elle opère depuis 2023.
Selon la banque, environ 0,5%, soit cent mille, des quelque deux millions de clients de Revolut au Portugal sont brésiliens.
« Dans notre stratégie, 70% de notre croissance provient du bouche-à-oreille. C’est une variable que nous aimerions stimuler et essayer d’augmenter », a-t-il déclaré à Lusa.
La fintech a révélé en septembre son plan d’investir 11,5 milliards d’euros à l’international au cours des cinq prochaines années et de pénétrer 30 nouveaux marchés, notamment en Amérique latine, en Asie, en Afrique et au Moyen-Orient.
En Amérique latine, Revolut est déjà disponible au Brésil et devrait commencer ses opérations au Mexique, en Colombie et en Argentine en 2026. La stratégie a été différente dans chacun de ces pays.
Au Brésil, la banque fonctionne comme une Société de Crédit Direct, qui accorde des prêts et financements en utilisant uniquement le capital propre de l’institution, en Argentine, elle a acquis la Banco Cetelem auprès de BNP Paribas et dans les autres pays elle attend l’attribution d’une licence bancaire.
Revolut revendique avoir atteint 65 millions de clients dans le monde en septembre, avec pour ambition d’atteindre 100 millions à la mi-2027.
Selon les résultats de 2024 publiés en avril, le groupe Revolut a enregistré des recettes de quatre milliards de dollars (3,4 milliards d’euros au taux de change actuel), soit 72% de plus que les 2,2 milliards de dollars (1,9 milliard d’euros) de l’année précédente.