Tiago Oliveira s’adressait aux journalistes au siège de la CGTP, à Lisbonne, après s’être réuni avec le candidat présidentiel soutenu par le PCP, António Filipe, qui a exprimé ses préoccupations concernant le projet préliminaire du gouvernement visant à modifier la législation du travail et a admis qu’il pourrait recourir au veto politique.
Pour le secrétaire général de la CGTP, « il était important que tous ceux qui aujourd’hui assument cette candidature se prononcent sur ce qui est sur la table concernant la révision de la législation du travail ».
« Qu’ils se prononcent sur cette attaque en cours, sur ce paquet de lois du travail qui a été amené à la discussion. Il était important que chacun se prononce sur ce que constitue l’objectif, comment il voit et ce qu’il envisage pour l’avenir du pays en ce qui concerne le monde du travail », a-t-il défié.
Selon Tiago Oliveira, ce qui est sur la table dans la révision de la législation du travail « est une véritable attaque contre ceux qui travaillent, c’est une véritable attaque en ce qui concerne les valeurs essentielles », soulignant le « rôle du Président de la République de respecter et de faire respecter la Constitution ».
Considérant que la réunion avec António Filipe a été « très positive », le secrétaire général du PCP a tenu à « valoriser l’initiative du candidat » présidentiel soutenu par le PCP car elle porte à la discussion une « question centrale » qui est celle du travail.
« Il y a une grande communion dans les préoccupations, il y a une grande communion dans ce que sont les objectifs à atteindre pour l’avenir et il est important de porter de plus en plus cette discussion dans la société », a-t-il déclaré.
Le Gouvernement a approuvé, le 24 juillet, en Conseil des ministres, un projet préliminaire de réforme « profonde » de la législation du travail, qui sera négocié avec les partenaires sociaux, et inclut la révision de « plus d’une centaine d’articles du Code du Travail ».