Dans des réponses envoyées à Lusa, à la suite de la résolution approuvée jeudi en Conseil des Ministres qui « révise le calendrier des dépenses et les sources de financement », le ministère des Infrastructures a précisé que le montant perdu sera désormais couvert « par le Budget de l’État ou par de nouveaux programmes de financement à définir ».
Interrogé sur le nouveau calendrier, le Gouvernement a seulement indiqué que le contrat avec le consortium Alstom/DST, attribué en novembre 2023, « sera signé dans les délais légalement définis ».
Comme l’a rapporté Lusa, le 5 septembre, la CP a confirmé que l’effet suspensif d’un deuxième recours contre l’appel d’offres public, présenté par l’espagnol CAF, avait été levé. En juillet, l’effet suspensif d’un premier recours, introduit par le suisse Stadler, avait déjà été levé.
Il s’agit de la plus grande acquisition jamais réalisée par la CP, d’une valeur de 819 millions d’euros, attribuée au consortium dirigé par le français Alstom pour la fourniture de 62 trains urbains et 55 trains régionaux. Le projet est financé par le Plan de Relance et de Résilience (PRR) et a été contesté en justice par les concurrents CAF et Stadler.
Dans les réponses envoyées à Lusa, le Gouvernement précise que selon le calendrier préétabli, les automotrices seront livrées à partir de 2029, en maintenant les sources de financement originales : Fonds Environnemental, Programme Durable 2030 et Budget de l’État.
Le retard judiciaire entre décembre 2023 et août 2025 a eu un impact direct sur l’exécution financière du projet, soulignant la nécessité de mécanismes de contingence pour garantir la viabilité de l’investissement public dans les transports ferroviaires.