« Distingué avocat et figure unanimement respectée de notre société, défenseur permanent des valeurs de la démocratie et de la participation civique, il s’est toujours battu, en tant qu’avocat et à chaque moment de son engagement public, pour la défense des valeurs humanistes au Portugal et dans la Région Autonome de Madère en particulier », déclare le représentant de la République, Ireneu Barreto, dans une note de condoléances.
Le juge conseiller souligne que l’ancien président socialiste de Madère, âgé de 81 ans, est décédé au moment où l’on célèbre les 50 ans du régime autonome et rappelle comment Emanuel Jardim Fernandes « a contribué de manière engagée à la consolidation de la démocratie » dans l’archipel.
Sa participation a été « fondamentale pendant des années, en tant que député élu par le Parti Socialiste à l’Assemblée Législative Régionale, à l’Assemblée de la République et au Parlement Européen, où il a toujours défendu, au-delà des loyautés partisanes, l’intérêt » de Madère, ajoute-t-il.
L’engagement civique d’Emanuel Jardim Fernandes a conduit, en 2001, le président de la République de l’époque, le socialiste Jorge Sampaio, à lui attribuer la distinction de l’Ordre du Grand Officier de l’Infante D. Henrique.
Le gouvernement régional de Madère, dirigé par le social-démocrate Miguel Albuquerque, a également exprimé « le plus profond regret pour le décès, aujourd’hui, d’Emanuel Jardim Fernandes ».
Dans une note, l’exécutif madérien (PSD/CDS-PP) rappelle que l’ancien député a dirigé le PS/Madeira pendant 15 ans et a été élu à la première Assemblée Régionale en 1976.
Il a également été député au Parlement Européen (2004-2009) et à l’Assemblée de la République (1983-1985 et 1991-1995), conseiller municipal à la mairie de Funchal et président de l’Assemblée Municipale de Porto Moniz, commune d’où il était originaire.
« C’est cette grande personnalité de la politique et de la région que le gouvernement régional et son président souhaitent honorer, également au moment de sa mort, en se remémorant la manière engagée dont il défendait ses convictions et ses idéaux », souligne l’exécutif madérien, adressant les « condoléances les plus respectueuses » à la famille et au PS.