« Concernant le texte législatif en question (à propos duquel nous avons exprimé notre désaccord en temps utile), nous attirons une attention particulière sur l’art. 4, nº 3, où figure un mode de calcul relatif aux policiers obligés de travailler pendant leurs jours de repos, hors de leur groupe habituel de travail (au retour de leurs vacances), où s’appliquent des règles mathématiques inconnues, » déclare le syndicat.
Le président du SPP/PSP explique que le problème réside dans le fait que les policiers travaillant par roulement – soit la grande majorité – sont contraints de reprendre le travail le jour ouvrable suivant leurs vacances, même s’il s’agit d’un jour de repos pour leur groupe, et de la façon dont le repos hebdomadaire est ensuite calculé.
Pour Paulo Macedo, il s’agit là d’une manière abusive d’obliger les policiers à « compenser les jours de vacances », avec une augmentation, en fin d’année, du nombre moyen d’heures travaillées par semaine, qui devraient être de 36.
Le responsable syndical ajoute que, bien que la procédure en référé ait été introduite il y a environ un mois et demi, elle n’a été acceptée que récemment par le Tribunal administratif de Lisbonne.
Selon le décret publié le 3 juin au Journal officiel, le Règlement du droit aux vacances du personnel exerçant des fonctions policières de la PSP a été approuvé par le directeur national de la force de sécurité, Luís Carrilho, après consultation des « structures syndicales représentatives ».