Une détenue transsexuelle, impliquée dans des actes de violence, a été transférée vendredi après-midi de la prison pour femmes de Tires vers l’établissement pénitentiaire de haute sécurité de Monsanto.
La nouvelle a été confirmée au Notícias ao Minuto par le Syndicat National du Corps de la Garde Pénitentiaire (SNCGP), qui considère cette décision comme « une grande victoire ».
Lundi dernier, cinq gardiennes ont été blessées dans un incendie provoqué par la détenue, qui aurait mis le feu au matelas et à certains effets personnels de sa cellule.
Deux semaines avant l’incendie, elle avait également agressé un gardien de prison à Santa Cruz do Bispo. À l’époque, Frederico Morais, président du syndicat, avait alerté le directeur général des services pénitentiaires que la détenue devait être placée à la prison de Monsanto ou dans un hôpital pénitentiaire, mais elle avait été transférée uniquement à Tires.
Face aux épisodes d’agression, le SNCGP avait même menacé d’entamer une grève si le ministère de la Justice ou la Direction Générale de Réinsertion et des Services Pénitentiaires (DGRSP) n’intervenaient pas.
La femme, avec un casier judiciaire conséquent, a passé les 35 dernières années à entrer et sortir de prison, et était incarcérée dans une prison pour femmes depuis 2022, moment où elle avait exprimé le souhait de changer de sexe.
Elle purge une peine de huit ans pour divers vols. Avant d’être placée en prison pour femmes, elle a changé de nom, mais n’aurait pas encore subi l’opération de changement de sexe. Entre-temps, selon le SNCGP, la femme souhaite revenir sur sa décision et redevenir un homme.
