« Quiconque occupe un poste politique est politiquement responsable de son exercice. C’est toujours le cas. Le problème est de savoir comment la responsabilité se concrétise ». Ces paroles ont été prononcées par Marcelo Rebelo de Sousa, qui a commenté ce dimanche le rapport préliminaire sur l’accident de l’Ascenseur de la Glória et a fait part de ses réflexions sur les éventuelles responsabilités à assumer.
« La responsabilité existe. Comme vous vous en souvenez, il y a deux jours, j’ai souligné le comportement du maire de Lisbonne en prenant deux décisions : l’une concernant l’ouverture de l’enquête, l’autre concernant la suspension immédiate des funiculaires », a-t-il affirmé, ajoutant : « Seule la personne qui a le pouvoir de prendre cette décision peut le faire. Qui est responsable administrativement et politiquement dans cette affaire ».
« Et, par conséquent, il y a toujours une responsabilité politique. La question est de savoir comment on concrétise la responsabilité. Pour concrétiser la responsabilité, il est nécessaire d’avoir le rapport complet, mais qu’elle existe par principe, oui », a réitéré Marcelo, soulignant également que « quiconque est à la tête d’une institution publique est politiquement responsable – c’est-à-dire, est soumis à un jugement politique pour tout ce qui pourrait mal se passer dans cette institution, même sans aucune faute, même sans aucune intervention, même sans avoir de lien direct avec cela ».
Marcelo a ensuite considéré que, « lorsqu’il s’agit de quelqu’un nommé », cette personne devra « répondre devant celui qui l’a nommée ».
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