Selon Paulo Ornelas Flor, directeur de l’Unité Centrale de Retour et de Réadmission de l’UNEF, le processus « suit les meilleures pratiques » et a permis de mener à bien les processus d’expulsion, nécessitant parfois une escorte pendant le vol ou, dans d’autres cas, l’accompagnement des personnes concernées jusqu’à l’avion.
En 2023, même après la dissolution du Service des Étrangers et des Frontières, 18 processus d’éloignement coercitif ont été exécutés entre le 30 octobre et la fin de l’année, a indiqué le responsable lors d’une rencontre organisée par l’Inspection Générale de l’Administration Interne sur les « Retours forcés et suivi ».
Ce chiffre est passé à 173 processus exécutés en 2024 et 238 jusqu’en octobre de cette année, totalisant 429 cas depuis le début des fonctions de la PSP dans ce domaine.
Sur les 411 citoyens effectivement expulsés en 2024 et 2025, 236 étaient brésiliens, suivis de 14 capverdiens, suivis de plusieurs autres nationalités.
Pour Paulo Flor, l’objectif de la PSP est que la majorité des retours soit volontaire, même après l’ordre de départ, ne nécessitant pas l’intervention des autorités, objectif atteint en 2024 avec 556 cas de retour volontaire contre seulement 238 processus forcés.
Le gouvernement a aujourd’hui mis en consultation publique les modifications du décret régissant le régime de retour des étrangers en situation illégale, qui centralise tout le processus au sein de la PSP.
Selon Paulo Flor, ce travail des autorités portugaises a déjà été remarqué par l’Agence Européenne des Droits Fondamentaux.
Un rapport d’évaluation de l’Inspection Générale de l’Administration Interne a conclu que les agents d’escorte faisaient preuve « toujours de totale urbanité envers la personne étrangère, utilisant les moyens nécessaires et appropriés pour réaliser en toute sécurité la décision d’éloignement, toute l’opération ayant été menée dans le respect intégral des droits fondamentaux et de la dignité humaine ».
Parallèlement, une formation a été donnée, dans le cadre de l’agence européenne des frontières (Frontex) à 100 agents, une priorité pour qualifier les équipes de l’UNEF, selon Paulo Ornelas Flor, qui a alerté sur la différence entre les processus conclus et exécutés, car beaucoup d’étrangers peuvent fuir ou choisir des sorties volontaires.
