Dans une déclaration à Lusa, le sous-intendant de la PSP de Bragança a clarifié que « des informations circulaient dans des groupes de discussion sur Whatsapp concernant des cambriolages de résidences et que, dans cette séquence, il y aurait même eu des actes de violence de la part des suspects, et certains messages identifiaient même les lieux ».
Après une enquête, Bruno Machado a assuré que l’information n’était pas véridique. « Nous avons compris qu’il ne s’agissait pas d’informations confirmées, car nous n’avons aucun enregistrement de ce type d’occurrences », a-t-il affirmé, ajoutant que la GNR n’a pas non plus reçu de plaintes à cet égard.
Afin d’alerter la population et de sensibiliser les victimes à porter plainte en cas de cambriolage, le Commandement de Bragança a publié un communiqué ce vendredi.
« La diffusion de ces contenus génère une alarme sociale injustifiée, alimente des perceptions artificielles d’insécurité et perturbe la tranquillité publique », peut-on lire dans la note.
Par conséquent, la PSP demande à la population de rester vigilante et d’adopter une « attitude prudente lorsqu’elle est confrontée à des contenus d’origine douteuse ». « Les personnes qui reçoivent ce type de messages doivent d’abord identifier la source, vérifier s’il s’agit d’une personne connue, qui pourrait être impliquée dans ce type de crime, et ensuite convaincre cette personne de signaler la situation à la police », a averti Bruno Machado.
Selon le Rapport Annuel de Sécurité Interne, en 2024, la criminalité dans le district de Bragança a diminué de 6 % par rapport à l’année précédente, ce qui en fait le district le plus sûr du pays.