« Il n’y aura pas de prolongation du délai. Il reste encore beaucoup de travail à faire et la réalisation des mesures représentera un effort très important », a averti Annika Breidthardt, s’exprimant à Lisbonne lors d’une session organisée par la Structure de Mission Reprendre le Portugal.
Annika Breidthardt a souligné l’effort quotidien que tous les bénéficiaires déploient pour atteindre les objectifs du PRR, ainsi que le « travail ardu » réalisé par Reprendre le Portugal, responsable du suivi du plan.
« Je suis persuadée que ce travail en vaut la peine. Nous parviendrons à construire un Portugal et une Europe plus forts, résilients et compétitifs », a-t-elle affirmé.
La Conseillère Économique de la Commission Européenne a rappelé que, il y a cinq ans, le Portugal voulait être le premier à présenter son plan et a atteint cet objectif.
« Je me suis demandé : comment allons-nous réussir cela ? Aujourd’hui, cinq ans plus tard, nous sommes là, et la réponse à ma question est ici devant moi et dans tout le pays », a-t-elle indiqué.
Breidthardt a mentionné que l’attention est souvent portée sur la mise en œuvre du PRR, mais a jugé important de considérer ce que le Mécanisme de Relance et de Résilience a accompli non seulement au Portugal, mais aussi en Europe.
Bruxelles a rappelé que ce mécanisme est né de la crise provoquée par la pandémie de covid-19 et que tout a été réalisé « dans un contexte difficile », marqué par l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la crise énergétique et l’inflation, ainsi que par les problèmes des chaînes d’approvisionnement et les catastrophes climatiques.
Le PRR, qui a un horizon d’exécution jusqu’en 2026, vise à mettre en œuvre un ensemble de réformes et d’investissements en vue de la reprise de la croissance économique.
Outre l’objectif de réparer les dommages causés par la covid-19, ce plan vise à soutenir les investissements et à créer des emplois.