Après avoir été présentée aujourd’hui à un premier interrogatoire judiciaire, le Tribunal de Leiria a imposé à l’accusée de 26 ans l’interdiction d’exercer son activité et de contacter des personnes âgées, a indiqué une source officielle de la GNR à l’agence Lusa.
Lundi, l’Institut de la Sécurité Sociale (ISS) a fermé la maison de retraite illégale à Casais Brancos, dans la commune de Peniche, où trois personnes âgées ont été trouvées seules et où il existe des soupçons de mauvais traitements.
« La fermeture urgente est décrétée de façon immédiate, suite à une action de contrôle de l’Institut de la Sécurité Sociale, chaque fois qu’un danger imminent pour la vie des usagers est constaté, ce qui entraîne leur retrait immédiat et leur orientation vers des familles ou d’autres solutions sociales appropriées », a justifié la Sécurité Sociale dans un communiqué.
Lors de l’action, les services de contrôle de l’Institut de la Sécurité Sociale ont été accompagnés par le Núcleo de Investigação e Apoio a Vítimas Específicas de la GNR et par l’Autorité de Santé de l’Ouest.
La même source de la GNR a expliqué qu’un mandat de perquisition et d’arrestation du Ministère Public de Peniche avait été exécuté dans le cadre d’une enquête en cours depuis plusieurs mois pour des « soupçons de mauvais traitements envers les personnes âgées » dans cette maison de retraite illégale du district de Leiria.
« Une des préoccupations était de cesser l’activité », a-t-elle ajouté.
La même source a indiqué que lors de l’action, le système de vidéosurveillance de la maison de retraite illégale a été saisi à des fins d’enquête.
« L’enquête indiquait qu’il y avait plus de personnes, mais nous n’en avons trouvé que trois », a-t-elle ajouté.
Deux des personnes âgées ont été orientées vers leurs familles et la troisième vers une Structure Résidentielle pour Personnes Agées licenciée.
