Selon la deuxième modification de l’arrêté n.º 8033/2025, du 14 juillet, publiée aujourd’hui au Journal Officiel (JO), la date limite pour la soumission des candidatures, initialement prévue pour le 1er septembre, peut désormais être effectuée jusqu’au 15 septembre.
Le gouvernement a décidé de mettre à disposition six millions d’euros pour soutenir la récupération dans les exploitations agricoles des régions touchées par la dépression Garoé et Martinho ainsi que par la tornade de Campo Maior, reconnues comme des « phénomènes climatiques défavorables comparables à une catastrophe naturelle ».
Dans l’arrêté publié le 14 juillet, sont officiellement reconnus comme phénomènes climatiques défavorables comparables à une catastrophe naturelle la dépression Garoé, la dépression Martinho et la tornade de Campo Maior, survenus respectivement entre les 20 et 23 janvier, entre les 19 et 21 mars et le 2 mai. Des aides sont accordées « afin de rétablir les conditions de production des exploitations agricoles touchées », ainsi que « pour créer les conditions nécessaires à la reprise de leur activité normale ».
Selon la publication d’aujourd’hui au JO, le délai pour la soumission des candidatures a été prolongé jusqu’au 15 septembre, car plus de paroisses affectées par les phénomènes ont été identifiées par rapport à celles initialement énumérées dans l’arrêté initial.
« Il a été constaté que d’autres paroisses dans les régions du Nord, de l’Alentejo et de l’Algarve avaient également subi des dommages causés par la dépression Martinho, nécessitant d’ajouter ces paroisses à l’annexe, afin de garantir que les personnes touchées aient la même possibilité de soumettre des candidatures pour cette aide », justifie-t-on.
Sont éligibles à l’appui les exploitations dont les dommages subis dépassent 30 % du potentiel productif et dont l’investissement associé représente un montant maximum et minimum de respectivement 400 000 et 5 000 euros.
En outre, l’aide sera de 100 % de la dépense éligible pour des montants pouvant aller jusqu’à 10 000 euros ; 80 % de la dépense éligible au-delà de 10 000 euros, dans le cas des bénéficiaires disposant d’assurances dans le cadre du Système d’Assurances Agricoles ; et de 50 % de la dépense éligible au-delà de 10 000 euros, pour les bénéficiaires non couverts par le système.