Le suspect d’avoir tué et mutilé, par décapitation, un homme de 34 ans à Lisbonne, mercredi dernier, a été placé en détention provisoire – la mesure coercitive la plus sévère – après avoir été présenté ce samedi à un interrogatoire judiciaire.
Le suspect du crime a refusé de faire toute déclaration au tribunal.
Pour rappel, mercredi 30 août, un corps décapité a été retrouvé au Pátio do Salema, près du Coliseu dos Recreios. La tête « n’était pas sur place ».
Il a fallu plus de 24 heures avant que la partie manquante du corps soit aperçue, jusqu’à ce qu’un homme se présente « volontairement » à l’hôpital de São José, à Lisbonne, vers 15h30 jeudi, « portant avec lui une tête humaine qu’il a déclaré vouloir remettre. »
« L’individu a avoué être lié à la situation. Il a été remis à la garde de la Police Judiciaire », a précisé la PSP au Notícias ao Minuto.
L’alerte a été donnée vers 15h30 ce jeudi, après qu’un individu s’est rendu au poste de police de l’hôpital de São José, à Lisbonne, avec la tête.
Que s’est-il passé ?
Dans une note publiée vendredi 1er août, la Police Judiciaire (PJ) a expliqué que le suspect, un étranger de 29 ans, a été soumis « à un ensemble de diligences probatoires, dont les conclusions l’indiquaient comme étant l’auteur matériel des faits ».
La Police Judiciaire (PJ) a informé aujourd’hui avoir arrêté un homme de 29 ans pour soupçon de meurtre qualifié, profanation de cadavre et possession d’arme interdite, un crime qui aurait eu lieu à Lisbonne dans la nuit de mardi à mercredi.
Ce que l’on sait ?
Il n’y a pas beaucoup de détails sur la victime, mais, selon la PJ, son identification a été faite le jour même de la découverte du corps. Selon les autorités, il s’agit d’un « citoyen étranger, de 34 ans, en situation régulière dans le pays. »
Elle a ajouté que « divers objets d’intérêt probatoire ont été saisis, parmi lesquels le couteau que l’on présume avoir été utilisé pour commettre le crime », et également que des éléments ont été recueillis montrant que la tête humaine appartiendrait à la victime.
La PJ a également écarté, au moins pour le moment, toute relation avec un éventuel trafic de drogue, expliquant que « des raisons d’ordre personnel sous-tendent les faits, bien que leur connaissance mutuelle soit très proche temporellement de l’occurrence. Aucun indice n’a été recueilli qui relierait le crime au trafic ou à la consommation de stupéfiants », peut-on lire dans la note qui précise que l’enquête se poursuit.
Déjà jeudi, la CNN rapportait que le suspect était étudiant en ingénierie et que la tête aurait été remise dans un sac à dos. La victime et l’agresseur se seraient rencontrés la nuit du crime, qui aurait été motivé par un différend encore à élucider.
[Article mis à jour à 17h17]