Dans un communiqué, la GNR a précisé que les 10 personnes arrêtées ont été présentées au Tribunal judiciaire de Santa Maria da Feira, cinq d’entre elles recevant la mesure de coercition la plus sévère.
Trois autres suspects doivent se présenter deux fois par semaine au poste de police de leur lieu de résidence, tandis que les deux derniers sont sous contrainte de Termo de Identidade e Residência (TIR), la moins sévère des mesures de coercition.
Mercredi, la GNR a annoncé l’arrestation de 10 personnes âgées de 25 à 45 ans pour des crimes de vol et de trafic de drogue dans le cadre de l’opération Backbone.
Selon un communiqué de la GNR, l’enquête, qui durait depuis environ 15 mois, visait un réseau organisé dédié aux crimes contre le patrimoine, notamment des vols dans des établissements commerciaux dans les districts d’Aveiro, Porto, Braga et Viseu, ainsi que le trafic de drogues.
La GNR a précisé que deux des suspects ont été arrêtés en flagrant délit, et les huit autres en exécution de mandats d’arrêt.
Dans le cadre de l’opération, 24 perquisitions domiciliaires ont été effectuées, ainsi que dans un garage, un établissement commercial et des véhicules, avec la saisie de 30,4 doses d’héroïne, 20,95 de cocaïne et 193,52 de haschisch.
Les militaires ont également saisi divers équipements technologiques, plusieurs appareils électroménagers, des outils et équipements agricoles, trois armes blanches, et 1 292,89 euros en espèces.
« L’enquête a permis de découvrir que, outre le principal suspect initialement visé – impliqué dans le vol de produits technologiques, outils et vêtements/accessoires dans des grandes surfaces – un groupe de neuf complices agissait de manière organisée et structurée, également impliqué dans le trafic de stupéfiants, avec des liens avec le district de Porto », a indiqué la Garde.
Selon la GNR, le ‘modus operandi’ du réseau se caractérisait par une action coordonnée et méticuleuse dans les municipalités de Santa Maria da Feira, Espinho, São João da Madeira, Lourosa, Vila Nova de Gaia, Porto, Matosinhos et Viseu, où des vols réguliers étaient commis, suivis de l’écoulement local des biens volés.
« Les dommages causés aux surfaces commerciales lésées s’élèvent à plusieurs dizaines de milliers d’euros par an », selon la Garde.