L’objectif, selon l’Entité Régulatrice pour la Communication Sociale (ERC), est « d’identifier des contenus de désinformation publiés sur les réseaux sociaux dans le contexte des élections présidentielles de 2026 ».
Ce travail de suivi, développé par l’équipe du LabCom-UBI, a débuté le 17 novembre et se poursuivra jusqu’au jour des élections, le 18 janvier 2026.
« L’analyse porte sur les contenus associés aux candidats, publiés sur les plateformes Facebook, X, Instagram, TikTok et YouTube », ajoute l’ERC.
Parmi les contenus désinformateurs à analyser figurent les sondages faux ou développés par des entreprises non enregistrées à l’ERC; les nouvelles modifiées pour promouvoir une perception trompeuse de la réalité; et les publications qui imitent le graphisme/format des organes de communication sociale à des fins de désinformation, selon le régulateur.
Seront également analysés les contenus publiés sur des médias non enregistrés à l’ERC; les vidéos informatives manipulées au niveau du son, de l’image, du texte, ou d’un autre format; et les contenus qui discréditent la communication sociale et le travail journalistique, ajoute-t-il.
« L’ERC reste fermement engagée dans la lutte contre la désinformation, un défi qui revêt une importance particulière en période électorale », affirme la présidente de l’entité régulatrice, Helena Sousa, citée dans le communiqué.
La collaboration « scientifique établie avec le LabCom-UBI a permis d’articuler la recherche académique et l’intervention réglementaire, offrant une vue d’ensemble sur la circulation des contenus faux sur les réseaux sociaux. Ce travail conjoint constitue une contribution décisive pour réduire l’impact des narratifs faux sur les choix des citoyens et pour renforcer la défense de la qualité démocratique de notre espace public », conclut la présidente.
Pour sa part, João Canavilhas, chercheur au LabCom-UBI, également cité dans le communiqué, souligne que « c’est une collaboration de plus qui renforce les liens entre l’ERC et le LabCom-UBI et montre comment il est possible de mettre la recherche en Sciences de la Communication au service de la communauté ».
« Le succès de la collaboration a même conduit au lancement d’une structure au sein du LabCom dédiée exclusivement à l’étude de la désinformation politique – l’ODEPOL – Observatoire de la Désinformation Politique – avec un accent particulier sur les réseaux sociaux », souligne le responsable.