Selon le bilan social de la PSP pour 2024, l’effectif policier de la Police de Sécurité Publique au 31 décembre de l’année dernière comptait 20.687 personnes, dont environ 85 % étaient agents, 10 % chefs et 4,18 % officiers. Par ailleurs, 10.272 membres avaient plus de 40 ans.
Le document, disponible sur le site en ligne de la PSP, indique que la tranche d’âge la plus représentée est celle des 55 à 59 ans avec une incidence de 18,88 % (4.012), suivie par celle des 45 à 49 ans avec 17,15 % (3.643) et enfin la tranche des 50 à 54 ans avec 16,16 % (3.433).
Le bilan social de la PSP précise également que l’année dernière, 830 policiers ont quitté cette force de sécurité alors que seulement 704 y sont entrés, parmi lesquels 502 ont été recrutés par le biais de nouveaux recrutements d’agents et d’officiers.
Le rapport indique que la majorité des départs de la PSP en 2024 était due aux retraites.
Selon le document, en moyenne 18 policiers n’ont pas été présents au travail chaque jour, et plus de la moitié des absences étaient pour des raisons de santé, environ un quart étant lié à des accidents de service ou à des maladies professionnelles.
Concernant les sanctions disciplinaires appliquées en 2024, la PSP révèle que 14 policiers ont été licenciés, 22 ont été suspendus de leurs fonctions, 99 ont été sanctionnés par des amendes et 19 ont reçu des réprimandes écrites.
La police, qui ne mentionne pas les raisons des sanctions disciplinaires, souligne que 1.162 processus ont été décidés, dont 1.009 ont été classés sans suite.
« De l’année 2023 à l’année 2024, 710 processus disciplinaires ont été transférés. Au cours de l’année 2024, 1.233 nouveaux processus disciplinaires ont été ouverts et 1.162 ont été décidés, 707 étant transférés à l’année suivante », ajoute la PSP.
