La formule qui établit la manière dont est calculée la hausse du prix des péages chaque année est prévue dans le décret-loi n.º 294/97 et stipule que la variation à appliquer chaque année se réfère au taux d’inflation annuel sans logement sur le continent constaté le dernier mois pour lequel des données sont disponibles avant le 15 novembre.
C’est la date limite pour que les concessionnaires communiquent au gouvernement leurs propositions de prix pour l’année suivante.
Selon les données définitives de l’inflation d’octobre publiées aujourd’hui par l’INE, cet indicateur d’inflation s’établit à 2,19 %.
À cette valeur s’ajoute 0,1 %, à la suite de l’accord conclu en 2022 par le gouvernement avec les concessionnaires d’autoroutes pour les compenser du frein qui avait été alors imposé à une hausse d’environ 10 % en 2023.
Cela parce qu’en 2022, l’évolution annuelle des prix sur le continent, sans logement, a dépassé les 10 %, valeur qui a amené l’exécutif à négocier avec les concessionnaires une solution qui limitait la hausse du prix des péages en 2023 à 4,9 %.
À l’époque, l’ancien ministre des Infrastructures, Pedro Nuno Santos, avait précisé que, en plus des 4,9 % d’augmentation supportés par les utilisateurs d’autoroutes, une partie (2,8 %) était à la charge de l’État, le reste « jusqu’à 9,5 % ou 10,5 % » étant supporté « par les concessionnaires ».
En compensation pour la limite de 4,9 % imposée en 2023, il a été convenu que les concessionnaires pouvaient, dans les quatre années suivantes, augmenter de 0,1 % la valeur de l’actualisation des péages résultant des contrats de concession respectifs.
En 2024 et 2025, les péages ont également subi une mise à jour supérieure à 2 %.
[Article mis à jour à 12h10]
