105 personnes ont une peine de prison avec sursis pour crime d’incendie forestier, selon les données fournies à Lusa par la Direction générale de la réinsertion et des services pénitentiaires (DGRSP). Parmi elles, « 22 ont l’obligation de rester à domicile avec surveillance électronique pendant la période de risque accru d’incendies forestiers, décrétée par la protection civile ».
La période de risque accru d’incendie a été définie par la protection civile, désignant les mois de juillet, août et septembre comme les plus critiques.
La possibilité de décider qu’une personne condamnée pour incendie forestier avec une peine suspendue soit munie d’un bracelet électronique durant les mois les plus chauds est inscrite dans la loi depuis huit ans.
Depuis 2017, l’année des incendies tragiques de Pedrógão et d’octobre, le tribunal peut imposer la résidence surveillée avec surveillance électronique « pour la période coïncidant avec les mois de plus grand risque d’incendies », selon la loi correspondante.
Ce lundi, le PAN a déposé un projet de loi à l’Assemblée de la République pour que, par une modification du code pénal, tous les condamnés pour incendie forestier en liberté soient obligés de porter un bracelet électronique entre mai et octobre.
Le Portugal continental est touché par de multiples incendies ruraux depuis juillet, notamment dans les régions Nord et Centre.
Les incendies ont causé trois morts, dont un pompier, et plusieurs blessés, certains gravement, détruisant totalement ou partiellement des maisons principales et secondaires, ainsi que des exploitations agricoles, d’élevage et des zones forestières.
Selon les données provisoires, jusqu’au 20 août, plus de 222 000 hectares ont brûlé dans le pays, dépassant la superficie brûlée sur l’ensemble de l’année 2024.