À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, célébrée mardi, la Police de Sécurité Publique (PSP) rapporte que, du 1er janvier jusqu’à dimanche, elle a enregistré 14 930 plaintes relatives au crime de violence domestique et arrêté 1 157 suspects, dont 599 en flagrant délit et 558 hors flagrant délit.
La PSP indique également qu’entre 2020 et 2024, elle a enregistré plus de 75 200 incidences de violence domestique, effectué 203 540 contacts de soutien aux victimes, élaboré plus de 149 000 plans de sécurité pour les victimes et réalisé 62 890 patrouilles près des domiciles et des lieux de travail des victimes.
Durant cette période, la PSP a également proposé 52 089 mesures de contrainte pour les agresseurs et effectué plus de 40 200 signalements aux Commissions de Protection des Enfants et des Jeunes (CPCJ).
Pour marquer l’événement, la PSP mène à partir d’aujourd’hui jusqu’à vendredi partout dans le pays l’opération « Violência Fica à Porta » visant à sensibiliser la communauté au phénomène de la violence domestique et à l’importance de dénoncer ce type de crime.
Cette force de sécurité met en garde contre les cas de violence de tout type contre les femmes, y compris les abus sexuels, le harcèlement, les mauvais traitements physiques et psychologiques.
Selon la PSP, la majorité des crimes de violence domestique sont commis contre les femmes, en précisant que ce crime se produit entre conjoints, mais il existe également des situations où des enfants agressent leurs parents.
Parmi les infractions liées à la violence domestique figurent également les crimes de harcèlement (sexuel et moral, au travail ou ailleurs) et de violation de la vie privée, comme le partage sans consentement de contenus intimes (photos, vidéos, échanges de messages explicites).
Ces contenus, utilisés pour menacer les victimes ou les forcer à agir selon les désirs des agresseurs, finissent par être partagés sur les réseaux sociaux ou avec d’autres personnes lorsque les victimes désobéissent aux criminels, selon le communiqué.
La force de sécurité mentionne également que « les cas d’empoisonnement de boissons et d’harcèlement (stalking) sont également considérés comme ce type de crime ».
La PSP appelle à dénoncer tout type de violence, les plaintes pouvant être déposées dans les commissariats ou via l’email : vi****************@*sp.pt.
