Dans un communiqué, la PJ a expliqué que les enquêteurs ont utilisé la méthode OSINT, où l’acquisition d’informations se fait à partir de sources ouvertes, et des « outils numériques de haute précision analytique, mobilisés pour la détection d’infractions particulièrement graves dans le domaine de la propriété intellectuelle », a ajouté la PJ dans le communiqué.
Cette police a souligné l’utilisation de la cryptomonnaie dans ce type de crime, où des chaînes de télévision protégées par des droits exclusifs sont utilisées de manière illégale. Ce phénomène, a expliqué la PJ, « a remplacé les moyens de paiement traditionnels, en raison de la perception que les actifs virtuels assurent un anonymat complet dans la commercialisation de services illégaux ».
Compte tenu de ce changement dans les méthodes de paiement, les autorités ont concentré leurs efforts sur la détection des portefeuilles virtuels associés aux suspects identifiés, permettant ainsi le suivi des crypto-actifs.
L’opération promue par Europol a permis de démanteler « des circuits financiers clandestins et d’interrompre des flux significatifs de financement criminel ».
Cette action opérationnelle s’est déroulée à Alicante, dans les locaux de l’Institut de la Propriété Intellectuelle de l’Union Européenne (EUIPO), du 10 au 14 novembre, et a réuni des enquêteurs de plusieurs pays.
Outre la Police Judiciaire, à travers l’Unité de Lutte Contre la Cybercriminalité et la Criminalité Technologique, la Police Nationale Espagnole était également présente et, selon le communiqué diffusé aujourd’hui, l’opération a également bénéficié de la coopération du secteur privé, « y compris l’Audiovisual Anti-Piracy Alliance (AAPA), Binance, Chainalysis, Coinbase, Irdeto, Maltego et la Premier League ».
La coopération du secteur privé a été, a souligné la PJ, « déterminante pour la fermeture de comptes de cryptomonnaies utilisés comme réservoirs et instruments de circulation de recettes illicites ».