Lors de l’inauguration du dernier tronçon de la variante de la route nationale 14 reliant Maia, Trofa et Vila Nova de Famalicão, Miguel Pinto Luz a déclaré aux journalistes que la réalisation du Plan de Relance et de Résilience (PRR) est un « objectif national ».
« En ce qui concerne le rôle du gouvernement, c’est de dire aux Portugais que nous continuons à croire qu’il est possible de réaliser le PRR tel qu’il a été défini », a-t-il indiqué.
Concernant le secteur du logement, le ministre a affirmé que plus de 30% des investissements prévus dans le PRR ont déjà été réalisés, avec la construction de plus de 12 000 logements.
Il s’est montré convaincu que l’objectif des 26 000 logements sera également atteint.
Pinto Luz a souligné la nécessité pour le Portugal d’accélérer la prise de décisions et leur mise en œuvre sur le terrain.
« Cette [variante de la EN-14] est une histoire longue, de presque 35 ans, qui montre clairement combien il est lent pour ce pays de prendre des décisions. Si long à prendre des décisions, puis si long à les concrétiser (…). C’est un pays qui met beaucoup de temps à prendre des décisions », a-t-il insisté.
Il a ajouté qu’il n’était pas envisageable de mettre 35 ans à achever une œuvre « aussi importante et essentielle » que, par exemple, la variante de la EN-14.
« Nous parlons de deux municipalités [Famalicão et Trofa] absolument centrales dans la production de la valeur ajoutée brute nationale. Famalicão est la troisième municipalité la plus exportatrice du pays et, par conséquent, c’est une infrastructure essentielle pour réduire le temps, pour améliorer la circulation des biens échangeables, de l’économie réelle », a-t-il également déclaré.
Aujourd’hui, le dernier tronçon de la variante de la EN-14, qui a coûté 12,5 millions d’euros et s’étend sur 2,4 kilomètres, incluant un nouveau pont sur la rivière Ave, reliant Trofa et Famalicão, a été inauguré.
Dans son discours, Pinto Luz a affirmé que les infrastructures sont le « tissu vasculaire » essentiel pour la croissance économique et pour la « justice territoriale ».