Lors du IIe Forum sur l’Innovation dans la Promotion de l’Intégrité et de la Transparence, organisé par le MENAC, Amadeu Guerra a commencé par déclarer : « Jusqu’à présent, le débat relatif aux mesures pour prévenir et enquêter sur la corruption se concentrait, et se concentre encore, sur des solutions de création d’instruments, notamment législatifs, ou sur les moyens à disposition de la Police Judiciaire, du Ministère Public ou du MENAC [Mécanisme National Anticorruption] ».
Cependant, le procureur général de la République a considéré que « de nouvelles perspectives complémentaires d’analyse » apparaissent, notamment avec l’intelligence artificielle, qui viennent s’ajouter aux « méthodes classiques ».
Concernant le thème de l’intelligence artificielle dans la prévention et la lutte contre la corruption, Amadeu Guerra a reconnu les bénéfices que le domaine de la justice peut tirer des nouveaux outils, mais a averti qu’il est nécessaire de s’assurer que « c’est l’utilisateur, et non la machine, qui a le contrôle sur la stratégie, le chemin et la décision finale ».
Pour que les nouveaux outils soient utilisés de manière efficace, le procureur général de la République a souligné que la formation et le renforcement des capacités des cadres sont essentiels.
« Une chose est certaine : Nous devons être attentifs pour éviter que la révolution technologique en cours ne nous dépasse », a ajouté Amadeu Guerra.
