Peine aggravée à 14 ans de prison pour un homme pour abus et viol de mineurs

Peine aggravée à 14 ans de prison pour un homme pour abus et viol de mineurs

Daté du 9 octobre, le jugement impute à l’accusé trois crimes d’abus sexuels sur enfants, trois crimes de viol et trois crimes de pornographie infantile.

 

Les victimes avaient 11 et 13 ans et les crimes ont été commis en 2022 et 2023.

Dans l’un des cas, l’accusé, alors âgé de 23 ans, a entamé, via le réseau social Instagram, un échange de messages avec la victime, sa voisine, qui a finalement conduit à une relation amoureuse.

Après les deux premières rencontres, l’accusé a convaincu la mineure de le rencontrer dans une maison abandonnée, où il lui a offert un joint et de la bière et l’a violée, la laissant ensuite seule sur place.

Le même jour, il a demandé à la victime de lui envoyer des photos de son corps, sans vêtement, sous peine de raconter à ses parents ce qui s’était passé.

En utilisant le chantage avec les photos, il a convaincu la mineure de venir chez lui, au moins deux fois, et l’a de nouveau forcée à avoir des relations sexuelles.

L’autre victime était la sœur de la petite amie de l’accusé et souffre d’un syndrome qui lui cause « un retard cognitif manifeste par rapport aux autres personnes de son âge ».

Elle a été abusée à un moment où elle était sous la garde de l’accusé, chez lui.

En première instance, au Tribunal de Guimarães, l’accusé avait été condamné à 11 ans et demi de prison, mais maintenant la Cour suprême a aggravé la peine à 14 ans.

Le tribunal souligne le haut degré de culpabilité avec lequel l’accusé a agi, le degré très élevé d’illégalité des faits et l’impact causé sur la personnalité, la vie privée et la détermination sexuelle des victimes.

Concernant l’une des victimes, le tribunal déclare que l’accusé a agi de manière rusée, coercitive, téméraire et abusive, profitant de sa dépendance émotionnelle.

Quant à l’autre, l’accusé a profité de la fragilité cognitive, « sans le moindre respect pour sa santé, sa liberté, sa vie privée et son autodétermination sexuelle, qu’il a irrémédiablement conditionnées, affectant ainsi sa personnalité et son estime de soi ».

L’accusé a déjà des antécédents criminels pour vols et cambriolages, pour lesquels il purge une peine de six ans de prison.