Pedro Duarte défend un sommet entre les AM de Lisbonne et Porto et le gouvernement.

Pedro Duarte défend un sommet entre les AM de Lisbonne et Porto et le gouvernement.

« J’ai eu l’opportunité de discuter avec Carlos Moedas sur ce sujet. Nous parlons et travaillons depuis quelques semaines sur une solution de cette nature, et il nous semble très positif qu’il y ait ce type de contact, car Porto et Lisbonne sont deux centres urbains de notre pays qui partagent certaines similitudes, problèmes et attentes [communes]. Nous avons tout intérêt à maintenir ce dialogue et à pouvoir ensemble dialoguer également avec le pouvoir central », a déclaré aujourd’hui Pedro Duarte.

Le président de l’AMP, qui est également maire de Porto, a réitéré qu’il souhaite être une « voix du Nord », idée qu’il a soutenue lors de son discours de victoire aux élections municipales d’octobre, et qu’il souhaite « s’asseoir à la table » avec le gouvernement.

« J’ai dit à plusieurs reprises que je vais beaucoup me battre pour que nous puissions vivre dans un pays plus équilibré, et pour cela je compte être une voix du Nord, revendicative même, si nécessaire. Mais surtout très engageante dans l’attraction des investissements, priorité pour cette région », a-t-il expliqué.

En précisant qu’il ne veut pas « faire la guerre à Lisbonne », Pedro Duarte a déclaré que les deux zones métropolitaines doivent « parler directement avec le pouvoir central ».

« Nous n’allons pas regarder vers le haut, vers le pouvoir central. Porto s’assoit à la même table que Lisbonne et le pouvoir central, car en fin de compte, nous luttons tous pour le même objectif : avoir un pays meilleur, plus équilibré et plus cohésif, où vivre à Lisbonne ne fait pas de vous plus portugais que vivre ailleurs et vice-versa », a-t-il affirmé.

Jeudi, Carlos Moedas, qui est maire de Lisbonne et président du Conseil métropolitain de Lisbonne, a exprimé l’intention d’organiser un premier sommet et a souligné la nécessité de « solutions rapides » pour les zones métropolitaines, « qui produisent la majeure partie de la richesse du pays », en insistant sur l’importance du pays dans son ensemble, mais en soulignant « les deux grands moteurs, ou moteurs du développement économique du pays ».