Lors d’une conférence de presse après la réunion du Conseil des ministres, Carlos Abreu Amorim a déclaré que ces réunions serviront au ministre des Finances pour « divulguer les grandes options budgétaires ».
Les rencontres débutent le mercredi 3 septembre et se prolongeront les jours suivants.
Abreu Amorim a précisé qu’il ne s’agit pas de négociations, mais du début d’un « périple avec les groupes parlementaires et députés uniques sur plusieurs questions », y compris le budget de l’année prochaine, avec également la présence d’autres ministres.
Dans une note d’agenda publiée par le bureau du ministre des Affaires parlementaires pendant le ‘briefing’ du Conseil des ministres, le Gouvernement informe que les réunions commencent à 09h00 mercredi avec Chega, suivent Livre à 10h30 et IL à 12h00.
Le jeudi 5 septembre, le Gouvernement rencontrera le PS à 17h00, et le 10 avec le PCP à 16h30.
Outre le ministre des Finances, seront également présents les ministres de la Présidence, de l’Économie, de la Cohésion territoriale et des Affaires parlementaires.
La même note indique que la réunion traitera également de « thèmes centraux », outre les principales options budgétaires, comme la loi sur les étrangers et la loi de la nationalité, la position du Gouvernement concernant le conflit au Moyen-Orient et la création de nouvelles paroisses.
Interrogé sur les attentes pour les négociations, Abreu Amorim a déclaré espérer qu’elles soient plus faciles que celles de l’année dernière, soulignant que cela « apporterait de la tranquillité à la société portugaise » et serait important dans une « logique de calme » qu’il juge nécessaire dans la politique du pays.
« Ce serait excellent, mais ce sont des pronostics, des prévisions et comme quelqu’un l’a déjà dit, les prévisions sont parfois mieux faites un peu plus tard, notamment à la fin du match, et je ne voudrais pas les faire maintenant, mais j’espère que oui, c’est mon espérance que cela [négociations plus faciles] se produise », a-t-il affirmé.
Ce matin, le leader du PS, José Luís Carneiro, a abordé ces invitations, après qu’elles ont été rapportées par le journal Público, soulignant que le leader parlementaire socialiste suit l’affaire et qu’il a trouvé que « c’était très bien que ces rencontres puissent avoir lieu et qu’elles soient constructives ».