Octobre à la ‘fin’, prévention non : Tout sur le dépistage du cancer du sein

Octobre à la 'fin', prévention non : Tout sur le dépistage du cancer du sein

Le mois d’octobre touche déjà à sa fin, mais la prévention, elle, continue : en effet, c’est le mois ‘choisi’ pour sensibiliser davantage à la prévention et au diagnostic précoce du cancer du sein. Le but de ce mouvement international est de partager des informations, promouvoir des examens réguliers et alerter sur le dépistage précoce afin de garantir un traitement efficace. Le nom de ce mouvement, ‘Octobre Rose’, vient du ruban rose, un symbole mondial de la lutte contre cette maladie.

Étant donné qu’il s’agit du mois de sensibilisation, il est important de prêter attention à certaines informations, dont une partie est présentée ci-dessous. Vous pouvez consulter le site du Service National de Santé (SNS) pour obtenir des informations plus détaillées sur le dépistage, en cliquant ici.

Il convient de noter que le dépistage du cancer du sein est une mesure de santé publique, promue par le SNS, visant à détecter précocement les anomalies du sein, comme par exemple les nodules qui ne sont pas encore perceptibles au toucher ou à la palpation.

Quelle est l’importance du dépistage ?

Le SNS précise que le cancer du sein est le type de cancer le plus courant chez les personnes de sexe biologique féminin et constitue la première cause de mortalité par cancer dans ce groupe. En 2022, environ 9 000 nouveaux cas de cancer du sein ont été diagnostiqués et plus de 2 000 personnes de sexe biologique féminin sont décédées de cette maladie dans notre pays.

Ainsi, le dépistage est dès lors « le meilleur moyen de détecter la maladie à un stade précoce, permettant d’obtenir de meilleurs résultats avec des traitements plus efficaces, moins agressifs et moins invasifs » et, par conséquent :

  • Réduire la mortalité ;
  • Augmenter l’espérance de vie ;
  • Contribuer à l’amélioration de la qualité de vie ;
  • Réduire le recours à des traitements agressifs et invasifs.

Quels sont les critères d’exclusion ?

D’après les explications des spécialistes, « sont définitivement exclues de ce dépistage les personnes ayant subi une mastectomie (chirurgie de retrait du sein) ou ayant un antécédent de diagnostic de cancer du sein ».

Néanmoins, d’autres raisons peuvent temporairement empêcher la réalisation de ce dépistage, à savoir :

  • Prothèses mammaires (silicone ou autres) ;
  • Processus inflammatoires actifs du sein ;
  • Grossesse ou allaitement ;
  • Incapacité physique rendant impossible la réalisation d’une mammographie.

Comment participer au dépistage ?

« Si vous êtes éligible pour le dépistage, vous recevrez une lettre indiquant la date, l’heure et le lieu où vous pourrez effectuer l’examen de dépistage. Habituellement, l’examen est réalisé dans une unité mobile près du centre de santé. Ces informations figurent dans la lettre qui vous est envoyée », peut-on lire sur le site.

Toutefois, le SNS souligne que pour garantir « que l’invitation vous soit correctement adressée, vous devez vérifier auprès de votre centre de santé si vos coordonnées (nom, adresse, téléphone et adresse e-mail) sont à jour ».

Le résultat de la mammographie vous sera envoyé par courrier à votre domicile et à votre médecin de famille, dans un délai ne devant pas excéder quatre semaines après la réalisation de l’examen.

Le dépistage est-il douloureux ? Et les résultats ?

Certaines personnes éprouvent de l’inconfort, voire une certaine douleur due à la compression des seins, selon les informations détaillées par le SNS. Cependant, la mammographie est un examen de courte durée, donc la douleur ressentie est habituellement passagère et disparaît à la fin de l’examen.

Vous pouvez ensuite obtenir deux résultats : le négatif, qui signifie que la mammographie n’a pas révélé d’anomalies suspectes de cancer. « Après deux ans, vous serez à nouveau contactée pour répéter le dépistage », est-il précisé.

Si, en revanche, le résultat est positif, c’est que la mammographie montre des anomalies nécessitant des examens supplémentaires et une observation clinique. « Cela ne signifie pas que vous ayez un cancer », avertit le SNS.

« Environ une personne sur quatorze dépistées obtient un résultat positif. Elles sont donc appelées à une consultation d’évaluation, où des examens complémentaires (tels qu’une échographie mammaire et, si nécessaire, une biopsie dirigée) sont effectués pour clarifier le résultat du dépistage. Cette consultation sera programmée dans un délai court. Si, après la consultation médicale et les examens complémentaires, les suspicions de cancer persistent, vous serez dirigée vers un hôpital du Service National de Santé pour évaluer la nécessité d’un traitement », précise également le SNS.

Pour consulter toutes les questions que vous pourriez avoir, cliquez ici.